En Suède, l’agresseur de la rue d’italie à Nice s’en était pris à son père
Nadia, 53 ans, la victime de la rue d’italie, agressée mardi dans la nuit à Nice, était toujours hier soir plongée dans un coma artificiel. (notre édition d’hier)
L’agresseur, mis en examen pour tentative d’assassinat, a été placé mercredi soir en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nice. Un juge d’instruction a donc été nommé. Ce Suédois de 24 ans, d’origine angolaise, souffrirait de troubles psychologiques. Il était recherché depuis juillet 2022 par les autorités suédoises pour s’être soustrait à des soins psychiatriques sous contrainte. L’homme a fait preuve d’ultra-violence. Pour quelle raison ? La justice semble travailler sur l’axe d’un acte gratuit. A-til croisé la victime par hasard ?
Ultra-violence
Sur la vidéo mise en ligne par nos confrères de BFM Côte d’azur, il semble traverser la rue, lui faire un croc-en-jambe et la rouer de coups en lui sautant à pieds joints sur la tête. L’avait-il croisée avant, ou pas ? Un élément de la procédure donne une piste. C’est bien le chef de « tentative d’assassinat » qui a été retenu. Cela implique donc qu’il y a eu, selon le parquet, préméditation. Ce qui écarterait l’agression fortuite.
Mercredi, le nouveau procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, avait donné le fruit des investigations menées pour retrouver l’identité de l’agresseur et son parcours. Selon nos informations, l’homme avait été déjà interpellé en Suède pour d’autres faits d’ultra violence. Il s’en serait pris à son père avec une rage folle, le frappant avec un téléviseur.
Interrogé hier, le procureur de la République
de Nice indique qu’une expertise psychiatrique, « obligatoire en tout état de cause en matière criminelle », interviendra « assurément » assez rapidement.
Comment l’agresseur est-il arrivé à Nice ? Selon nos informations, confirmées de source proche du dossier, l’individu était porteur d’un billet de train Paris-bruxelles. Un voyage passé ? À venir ? Cela n’a pas été précisé. C’est dans le secteur de la gare SNCF qu’il a agressé sa victime.