La réponse diocésaine à l’ancien directeur de l’institut Sasserno à Nice
Le diocèse de Nice et la DDEC (Direction diocésaine de l’enseignement catholique) ont souhaité réagir à l’article paru dans nos colonnes (notre édition du 11 septembre), dans lequel l’ancien directeur de l’institut Sasserno et son avocat, Me Philippe Soussi, évoquaient l’enquête du parquet dont il a fait l’objet avant que les charges ne soient abandonnées. Sollicitées à deux reprises avant cette parution, ces institutions n’avaient pas souhaité s’exprimer mais ont publié mercredi une réponse. Elles retracent d’abord les faits, rappelant en préambule que « dans le communiqué du 4 avril 2023, la DDEC indiquait avoir retiré au chef d’établissement de l’institution Sasserno sa lettre de mission, décision motivée par “plusieurs faits graves et établis” à la suite d’une visite de tutelle. » Avant de marteler : « Nous maintenons ces propos ». Et de poursuivre : « Le diocèse, ainsi que le rectorat, ont dû faire un signalement comme la Loi les y oblige. La qualification des faits et les poursuites engagées sont à l’initiative du procureur de la République, et l’enquête a abouti à une saisine du tribunal de police pour “outrages sexistes par personne ayant autorité”. L’intéressé sera jugé par le tribunal de police le 6 novembre prochain ; à ce jour il n’a donc pas été blanchi. Me Soussi connaît, comme son client, les raisons précises du retrait de la Lettre de mission – courrier daté du 28 mars 2023 – ayant conduit à son licenciement pour fautes graves. Elles ne sont pas celles évoquées publiquement. À aucun moment la DDEC ou le diocèse de Nice n’ont mentionné “des faits d’agressions sexuelles”, contrairement à ce qui a été exprimé de façon erronée par Me Soussi, relayés par les médias. Par ailleurs, nous
n’avons pas porté cette affaire “sur la place publique” ; nos communiqués ont répondu
par des éléments factuels aux déclarations erronées. »