Trois ans ferme pour le voleur de montres de luxe
Interpellé le 6 septembre dernier par les policiers de la Brigade Anti Criminalité alors qu’il sortait du domicile de sa mère au Cannet, un homme de 29 ans a tenté de fuir, puis s’est violemment rebellé pour échapper aux policiers, sans succès (1). Identifié et surveillé, la souricière s’est refermée sur ce voleur de montres de luxe sous mandat de recherche. Avec 6 mentions à son casier judiciaire pour violence, extorsion, il est sans profession depuis 2 ans et consomme cannabis et cocaïne. En comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Grasse, le jeune homme alterne sanglots, gestes de repentance et serments affligés, jurant de dire toute la vérité, mot qu’il martèle à l’envi, alors « que devant la police j’avais toujours nié » avoue-t-il, dans un français sans accent. Peut-être un effet libérateur consécutif à sa présence devant les magistrats ou bien le fait que son ADN a été retrouvé a deux reprises lors du vol d’une montre Breitling à un Cannois et d’une Rolex à un touriste Allemand. Des faits commis le 22 août 2021 et le 29 mai 2022 à Cannes. Des traces ADN ont été prélevées sur une victime après un arrachage violent, au niveau de son poignet et sur un portable que le voleur a perdu lors du second vol, en sautant sur un scooter piloté par un complice. Le procureur rappelle «le traumatisme des victimes agressées par surprise et un préjudice réputationnel pour la Côte d’azur et son offre touristique ». Il requiert 4 ans de prison avec mandat de dépôt. Aux intérêts de son client Me Samuel
Proton de la Chapelle indique « que le prévenu ne fait pas partie du clan des voleurs dits à la Napolitaine ou d’une bande organisée aux méthodes bien rodées. Il ne vit plus en Italie depuis le décès de son père ». Le tribunal le condamnera à 3 ans de prison avec mandat de dépôt.