Jean-marc Governatori à l’assaut des Européennes
Le conseiller municipal niçois conduira une liste au scrutin du 9 juin. Convaincu d’être en capacité de « peser sur les choix politiques » de l’union.
Chez Jean-marc Governatori, deux choses semblent immuables : la chemise verte, qu’il habille parfois d’une veste bleu nuit, et l’inébranlable confiance en soi. « Le 9 juin, je serai élu au Parlement européen, annonce-t-il. Une fois sur place, je me fais fort de réunir 25 députés autour de mes idées pour constituer un groupe. Dès lors, je pourrai peser sur les choix politiques ! »
« Moi, je construis des ponts »
On a envie de lui demander si la marmotte met ensuite le chocolat dans le papieralu. Mais le conseiller municipal niçois, président du parti Écologie au centre, ne cille pas. Et poursuit : « Depuis 40 ans, tout ce qui a été entrepris a lamentablement échoué. Il faut une nouvelle offre politique qui n’est incarnée que par ma liste. »
Scrutin après scrutin, le credo de l’ancien chef d’entreprise ne bouge pas d’un iota. « La dérive à gauche du mouvement écologique le condamne à la marginalité, martèle-t-il. Je suis le seul à défendre des mesures concrètes qui concilient économie et fraternité. Les idéologues de gauche et les extrêmes de droite bâtissent des murs ; moi, je construis des ponts. »
« Je fais 2 000 km en chemin de fer chaque semaine »
Le candidat décline une vingtaine de « propositions pour les 242 régions de l’union », de l’interdiction des « polluants éternels » (PFAS) au traçage obligatoire des produits alimentaires ou non alimentaires, en passant par la création d’un « tarif de train privilégié pour les jeunes ».
« Moi, je fais 2 000 km en chemin
La liste conduite par Jean-marc Governatori aux élections européennes portera le nom de son parti : Écologie au centre.
de fer chaque semaine, plastronne-t-il. Il n’y a aucune tête de liste plus active que moi. Et aucune n’a autant de fond ! J’ai quand même rédigé quinze livres... »
Reste à convaincre au moins 5 % des électeurs, seuil minimum pour obtenir des députés à Strasbourg et Bruxelles. Un résultat dont Jean-marc Governatori
ne doute pas un instant : « Vous voulez parier un déjeuner ? »
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