Demain, « Polar sur la ville », trois bonnes raisons d’y aller
En raison de la météo, l’événement se replie au sein des deux librairies Dernier Rempart. Jérôme Dugast nous livre les temps forts de la manifestation qui rassemble une quinzaine d’auteurs.
Frissons. Suspens. Enquête. Et cette impossibilité de refermer le livre avant d’avoir englouti sa page finale. Le polar est mis à l’honneur, ce samedi, à Antibes.
Depuis quelques années, ce festival imaginé et organisé par la librairie antiboise Dernier Rempart a pris son envol pour rencontrer le succès.
Alors qu’il devait initialement se tenir Place nationale, les mauvaises conditions météorologiques ont contraint les organisateurs à revoir un peu le programme. C’est donc à l’abri des deux points de vente de la librairie, avenue Robert-soleau et avenue du 24-Août, que vous pourrez rencontrer les quinze auteurs de polars qui sont invités.
À l’origine de cet événement culturel, il y a Jérôme Dugast, le responsable du rayon polar de la librairie antiboise. On fait le point avec lui sur les bonnes raisons de participer samedi à « Polar sur la ville ».
1. Parce qu’avec un bon polar on ne s’ennuie jamais
« Le polar a du succès parce que, quand il est réussi, on ne s’ennuie jamais. C’est une vraie lecture plaisir qui donne des émotions. » Voilà maintenant 30 ans que Jérôme Dugast baigne au quotidien dans le roman noir. « La base, c’est le roman à énigmes avec Sherlock Holmes. Même si la Bible fut sans doute le premier polar de l’histoire avec Abel et Caïen. »
Autrefois rangé au rayon des livres achetés sans réfléchir, aussi
vite lus qu’oubliés, le roman noir, polar ou rompol, est aujourd’hui le premier style littéraire en tête des ventes, avec un livre acheté sur quatre.
Pourquoi ? « Parce que le polar a changé, explique notamment Jérôme Dugast. Il ne se limite plus à l’histoire du détective privé solitaire, même si ce genre, le hardboiled a encore ses lecteurs. Aujourd’hui, le polar parle aussi de géopolitique, de religion. Il s’ouvre à la réflexion sociale et politique.
Un Polaroid, justement, de la société actuelle avec sa violence, ses questions, ses incertitudes. Il colle à la vie, à une époque. »
2. Pour la quinzaine d’auteurs présents
Les auteurs seront présents le matin à 11 heures et à partir de 14 h 30 pour des séances de dédicaces.
Ce sera aussi l’occasion d’échanger avec eux. Un casting minutieux
opéré par Jérôme Dugast. « Au total, ils seront 14 auteurs à venir présenter leur livre. J’ai essayé de regrouper les différents genres du polar : des thrillers, des cosys mysteries façon Agatha Christie (avec leurs meurtres et leur humour), des romans à énigmes, des thrillers psychologiques, du polar fantastique et du polar régional. Il y aura aussi de la bande dessinée policière et un auteur jeunesse qui fait du polar pour ados. »
Au programme, côté « jeux et mangas » (avenue du 24-Août) : rencontre dédicace d’hugues Labiano, JAL et Luc Brahy. Du côté Littérature et BD (avenue Robertsoleau) : rencontre dédicace de Gérard Saryan, Jacques Alessandra, Sandrine Skiller, Michel Lecocq, Franck Memribe, Bruno Carpentier, Jean-marc Souvira, Hugues Poujade, Alice Quinn et Stéphane Galas.
3. Pour découvrir les autres animations
La librairie Dernier Rempart, c’est aussi un espace dédié aux jeux et mangas sur l’avenue du 24-Août à Antibes. Là, samedi, on vous propose de jouer autour du polar au travers de trois jeux de société : « Crime zoom, un écrivain mortel » qui vous plongera dans un manoir en 1929, le lieu d’une inquiétante disparition ; « Les flammes d’adlerstein » avec un journaliste au coeur de l’enquête ; et « Micro macro » qui vous embarquera à Crime City où la police n’arrive plus à faire face…
À noter que la « Murder party » qui devait être organisée en ville est annulée à cause de la pluie et reportée au 22 juin, lors des Terrasses BD, le 2e événement littéraire organisé par la librairie Dernier Rempart. Et, pour mémoire, l’atelier d’écriture à la médiathèque est également annulé.