Nice-Matin (Cannes)

Ce festival du film s’impose à Peymeinade

- CORINNE BOTTONI

Le festival du Film Vert né il y a une dizaine d’années en Suisse, prend chaque année un peu plus d’ampleur. Son ambition est de présenter au grand public des films peu connus mais de grande qualité sur des sujets écologique­s actuels. Pour la seconde année consécutiv­e, la Ville, soutenue par plusieurs partenaire­s, rejoint la liste des organisate­urs du festival internatio­nal du Film Vert, en présentant un choix de films sur l’environnem­ent, faisant suivre les projection­s d’échanges en compagnie de divers intervenan­ts. Trois séances seront aussi proposées aux enfants du collège et du CM2, les mardi 2 et jeudi 4 avril.

Films et débats

Soeurs de combat évoque la lutte de jeunes femmes, face à l’urgence écologique. Porteur d’espoir, il s’agit d’un hymne à l’engagement éco-féministe qui fait dialoguer des militantes

d’aujourd’hui avec une de leurs aînées. Océane Doucet, militante de l’associatio­n Extinction Rébellion interviend­ra après la séquence le 2 avril 20 h, à la salle des fêtes.

Les têtes givrées retracent le parcours d’un enseignant joué par Clovis Cornillac, qui avec ses élèves, organise une sortie surprenant­e et périlleuse dans les entrailles d’un glacier. Contre

l’avis de tous, mais entraînés par leur professeur, ils vont se lancer corps et âme dans un projet fou : protéger le glacier et l’empêcher de fondre. Éric Bataillou, scientifiq­ue ayant fait plusieurs expédition­s dans les régions polaires et en haute montagne interviend­ra après la projection, le 3 avril à 14 h 30 à la salle des fêtes.

Tu nourriras le monde, diffusé le jeudi 4 avril à 20 h à la salle des fêtes, explique comment l’agricultur­e céréalière industriel­le est née. Quel est l’avenir de cette agricultur­e dont les pratiques sont souvent critiquées ? Fabrice Ambrosioni abordera la complexité liée à la transmissi­on des exploitati­ons agricoles.

Les calanques, les usines du bout du monde

est un documentai­re que l’on découvrira le vendredi 5 avril à 20 h à la salle des fêtes. Ces « villages » aux maisons bigarrées qui semblent suspendus dans le temps ont été la zone de relégation des industries les plus polluantes de Marseille. Ce film documentai­re évoque l’héritage de ce lourd passé industriel, tant sur les sols contaminés, que sur les habitants, quotidienn­ement exposés à une pollution chronique. Jean-marc Délia, en sa qualité de président du Smed, interviend­ra après le film.

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(Photo C. B.) Un public toujours très intéressé par la programmat­ion axée sur la protection de l’environnem­ent.

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