« Le tourisme se décline sur quatre saisons »
Le traditionnel lancement de la saison estivale a égrené les grands rendez-vous proposés par l’office du tourisme. De nouvelles manifestations vont voir le jour pour une offre à l’année.
De quoi l’été sera fait ? Classic Antibes en mai, les Déantibulations en juin, Jazz à Juan en juillet suivi de Jammin Summer, les feux d’artifice… Les grands rendez-vous proposés par l’office du tourisme ont été rappelés lors du lancement de la saison 2024, au Palais des congrès de Juan-les-pins (voir encadré). Un rendez-vous traditionnel où l’ensemble des acteurs locaux du tourisme sont conviés par Philippe Baute, directeur, et son équipe.
Padel Show, festival avec Kev Adams…
Mais, cette année, l’accent a été mis sur la nécessité d’aller plus loin que les deux mois d’été, avec une offre qui s’étale sur l’année, « un tourisme sur quatre saisons », comme l’a répété Jean Leonetti qui a conclu la rencontre, en présence d’alexandra Borchio-fontimp, présidente du CRT Côte d’azur et Audoin Rambaud, adjoint
au tourisme.
Le calendrier événementiel passe donc à douze mois et s’étoffe. Avec des fêtes de fin d’année qui commencent plus tôt, dès le 30 novembre, et de nouveaux rendezvous, comme le Padel Show, en juin, dans la pinède Gould, le festival
« L’humour à la plage », un prime time de TF1 animé par Kev Adam et Ambiance 80. Deux événements qui s’ajoutent à une programmation déjà copieuse en juillet : Big reggae festival, Jazz à Jan, feux d’artifice et Mondial foot volley. Juin bénéficiera également
de « l’effet JO 2024 » avec le passage de la flamme olympique. La flamme paralympique passera, elle, en août. Une exposition de ces flammes est également prévue.
Nouveautés toujours : octobre sera animé au rythme des courses des Ultim, ces monocoques, géants des mers, pour la première fois à Antibes. En décembre, les huit meilleurs spécialistes de freestyle entreront en piste à l’azurarena pour faire le show.
Sites écotouristiques
Le tourisme quatre saisons se veut aussi durable. Les sites écotouristiques comme le centre Posidonia (ex-espace Mer et littoral) au cap d’antibes et le phare de la Garoupe, tout récemment ouvert au public, ont été mis en avant. Tout comme les sorties naturalistes proposées sur les espaces naturels sensibles. Des lieux accessibles à tous, mais à la fréquentation régulée. Aux antipodes du tourisme de masse.
« Nous sommes un territoire d’exception qui se doit de proposer des événements d’excellence », a conclu le maire.