Nice-Matin (Cannes)

Réactions de l’opposition et réponse de Michèle Tabarot

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Chantal Chasseriau­d (PS) : « Il faut faire le ménage devant chez soi »

« J’ai proposé une réunion entre les représenta­nts du Cannet et de la CACPL pour mettre les chiffres sur la table, pour savoir de quoi on discute. Il y a ce que Le Cannet ne perçoit plus depuis qu’elle est entrée dans l’agglo et il y a le président de la CACPL qui dit que Le Cannet a bénéficié d’apports financiers pour terminer des travaux. Là-dessus, je vous suis. Mais, autre chose, à chaque réunion de l’agglo, vous votez tout à l’unanimité, alors il y a quand même un souci. [...] Sur la taxe des ordures ménagères, c’est la plus élevée mais elle a été fixée, au départ, par la Ville du Cannet ! Il faut faire le ménage devant chez soi. [...] Sur les déchets, Le Cannet ne peut pas ne pas être au courant. On avait parlé de refaire les tournées pour rationalis­er. Vous avez une partie de responsabi­lité sur ce plus que malentendu. » « Le problème c’est que, depuis le début, Madame la députée n’était pas favorable à adhérer à l’agglo. On a l’impression que vous traînez les pieds sur certains projets. [...] Il faut discuter de façon apaisée avec les représenta­nts de la CACPL. »

Mike Castro Demaria (Renaissanc­e) : « La politique de la chaise vide, ce n’est pas mon truc »

« Comme je l’ai exprimé lors de ce clash à la CACPL, la politique de la chaise vide, personnell­ement je suis contre. Nonobstant, j’aurais aimé avoir ces éléments avant, pour pouvoir poser des questions. Je vous soutiens dans votre démarche. J’espère qu’il y aura un résultat. Mais la politique de la chaise vide, ce n’est pas mon truc. »

Franck Galbert (RN) : « On est contre la loi NOTRE »

« Nous sommes ici pour défendre l’intérêt du Cannet, pas de La Croisette. Nous sommes contre la loi NOTRE. Elle concentre trop de pouvoirs entre les mains d’une élite urbaine au détriment des zones rurales et des petites communes. Elle limite leur capacité à prendre des décisions locales et génère une bureaucrat­ie coûteuse. Nous préférons des solutions plus simples, directes, comme avant. »

Réponses de Michèle Tabarot

« La chaise vide, on ne la fait pas depuis dix ans. On essaie toujours de trouver des solutions. » « Madame Chasseriau­d, vous avez la mémoire courte, c’est vous qui avez allumé la mèche lors du dernier conseil municipal. »

« On nous balade des années sur le dossier du parking. »

« S’il n’y avait pas eu cette séquence où l’on quittait l’assemblée, cela aurait été un peu plus de poussière sous le tapis. La population du Cannet est aujourd’hui pénalisée. Nous avons perdu de l’argent, la Chambre Régionale des Comptes l’a attesté, disant qu’il n’y avait pas de solidarité [...] .Nousnesomm­es pas dans une démarche politique mais mathématiq­ue. Nous souhaitons que cet investisse­ment soit redressé et que l’on retrouve sur notre commune des projets d’envergure. »

« Je ne vous fais pas le détail du transfert de tous les collaborat­eurs qui sont mutualisés par la grande commune. Ce sont des charges en moins pour la commune. Je ne parle pas du Grand Bleu, gouffre financier qui a été donné à l’agglo, ni de la base nautique, un gouffre également et qu’on a donné aussi. Nous, on a tout à notre charge. »

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 ?? ?? De gauche à droite : Chantal Chasseriau­d (PS), Mike Castro Demaria (Renaissanc­e) et Franck Galbert (RN).
De gauche à droite : Chantal Chasseriau­d (PS), Mike Castro Demaria (Renaissanc­e) et Franck Galbert (RN).

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