Un débat très sport !
Anne-sophie Roux, directrice de l’agence Noir Ivoire : Quelle est la place de la femme dans le sport à Monaco ?
Mathilde Le Clerc, Conseil national :
Nous disposons de nombreuses sportives monégasques performantes, comme la nageuse Lisa Pou qui est qualifiée pour les Jeux olympiques, une excellente pongiste, une équipe de basket féminine en passe de repasser au niveau professionnel, une vice-championne du monde de jet-ski, etc. On a des jeunes femmes qui pratiquent le sport à haut niveau en Principauté et toutes participent à l’attractivité et au rayonnement du territoire.
David Sirour, Homisis informatique : Quelles sont les certitudes que tous les événements vont se pérenniser ?
Richard Micoud : Le règlement va changer en 2025 avec de nouvelles équipes, de nouvelles voitures et un spectacle plus important de la part de Liberty
Media et de la FIA. La volonté est d’avoir des voitures qui peuvent se doubler. Et avec tous les investissements en interne, on a tous en tête le Grand Prix du Centenaire en 2029. Geoffroy Bourbon : Nous avons un contrat jusqu’en 2053…
Thibaut Chatelard : Il y a un projet en cours de rénovation du stade Louis II qui concerne les sports professionnels et amateurs. Le but va être d’améliorer l’expérience utilisateur et spectateur du stade, avec une rénovation totale.
Thomas Reich, Monaco Mediax :
La dualité France-monaco est-elle une force ou une faiblesse ? Est-ce une opportunité de croissance directe pour Monaco ?
Geoffroy Bourbon : C’est un challenge car le club est en France, la société d’exploitation du tournoi est sur Monaco. Donc une partie du travail est effectuée sur le territoire monégasque. Mais comme le tournoi opère sur le territoire français, il est obligatoire d’avoir des contrats de droit français pour les personnes qui travaillent sur le tournoi avec un rôle exclusif sur site. Le tournoi l’a bien exploité en faisant un partenariat avec Adecco qui gère 675 recrutements sur les intérimaires.
Vincent de Bonnafos, DL Corporate & Regulatory : La publicité virtuelle est-elle une opportunité ?
Thomas Chatelard : A L’AS Monaco, notre panneautique led autour du terrain utilise des flux différents. Il y a un flux en Europe, où vous allez voir Zebet qui est un opérateur de paris.
En Afrique, ils vont voir une autre marque. Dans le système led, il y a des fréquences différentes, on peut envoyer 5 messages différents alors qu’à l’oeil nu vous n’en apercevez qu’un seul. C’est intéressant car, nous qui sommes une marque mondiale, cela nous permet de développer des partenaires régionaux.