Nice-Matin (Cannes)

Élise Allasia la voix qui mène à l’olympe

Révélée dans The Voice, l’artiste roqueforto­ise portera la flamme olympique. Elle représente­ra, aussi, la Région dans une campagne de promotion nationale.

- PASCAL FIANDINO pfiandino@nicematin.fr

Bien des voies mènent à l’olympe... Révélée lors de la saison 11 de The Voice, en 2022, et près d’un an après avoir sorti Miracle, son premier single [notre édition du 17 juillet 2023], Élise Allasia continue de tracer son chemin. « Lentement, mais sûrement, sourit la Roqueforto­ise de 22 ans. Je travaille toujours sur mon EP de 5/6 morceaux, j’entre en phase d’enregistre­ment. J’ai aussi pu faire mes premières dates, à Nice, Antibes, Saint-vallier, etc. »

Si le projet se fait attendre, Élise a une bonne excuse : d’ici quelques semaines, elle sera un maillon de la chaîne des porteurs de la flamme olympique, en route vers les Jeux de Paris. Elle a, surtout, été retenue, parmi les milliers de candidatur­es, pour représente­r la région Sud dans une campagne nationale de promotion.

Dire que tout est parti d’une simple canette... «L’histoire est bête, se marre-telle. Je buvais un Coca-cola [partenaire officiel des Jeux Olympiques] et j’ai scanné le QR code, où l’on pouvait candidater pour porter la flamme olympique. Je ne savais même pas que c’était possible pour les anonymes. » Alors, en août 2023, elle prend sa plume, rédige un petit texte, « où j’ai évoqué mon parcours, mes motivation­s ». Si, au départ, elle n’y voit « aucun rapport » avec l’olympisme, avouant d’ailleurs ne pas être « vraiment sportive », elle finit par trouver des analogies avec sa carrière d’artiste : « La préparatio­n, l’entraîneme­nt, le stress à gérer lors des évènements… »

4 de couverture de « L’équipe » e et affichage national

Les mois passent et Élise « oublie presque ». Puis, en janvier dernier, banco : elle est retenue pour porter la flamme olympique. « Je ne sais pas si je dois marcher, courir, faire coucou [rires]. Non, mais il n’y a pas de piège, ce n’est que du positif, ça va être un grand moment. » Un grand moment, programmé le 11 mai, lors de l’étape de Barcelonne­tte (04). « J’aurais préféré les Alpes-maritimes mais, comme je vais représente­r la région, ça fait sens aussi. » Et c’est bien ça, le plus « incroyable ».

S’ils seront plus de 10 000 à porter la flamme dès le 8 mai et son arrivée à

Marseille, seulement treize personnes (une par région) ont été retenues, dans la foulée, pour la promotion nationale qui s’amorce.

Passée « la grosse surprise », Élise a rejoint Paris et les studios de L’équipe, pour un shooting avec les autres sélectionn­és. « Il y a de tout : sportif, humoriste, artiste drag, etc. On a posé avec le flambeau, les tenues officielle­s… C’était dingue. »

Une campagne d’affichage, sorte de « fresque » des treize portraits, va prochainem­ent inonder l’espace public. Et, ces prochains jours, le portrait d’élise apparaîtra à la « der » de L’équipe. L’air de rien, un « outil promo » inespéré. « C’est une exposition que je n’aurais jamais eue par moi-même. On n’est pas là pour ça, c’est sûr, mais en même temps, on m’a choisi pour mon parcours, donc… »

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C’est le 11 mai prochain, lors de l’étape de Barcelonne­tte (Alpes-de-haute-provence), qu’élise Allasia portera la flamme olympique.

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