Picault, Capron et Picasso dispersés au Belles Rives
Pour la septième fois, l’hôtel de Juan a accueilli une vente aux enchères présentant plus de cent cinquante céramiques mais aussi – et c’est une première – des huiles réalisées par Roger Capron.
Le bar Fitzgerald due Belles Rives était rempli. Au centre de l’attention : M Julien Pichon, commissaire-priseur de la septième vente aux enchères organisée au sein du célèbre hôtel de Juan-les-pins, baptisée « Céramiques et Méditerranée ». L’édition précédente avait été marquée par un vase tripode façonné par Pablo Picasso, au sein de l’atelier Madoura. La céramique avait été adjugée à un prix record de 220 000 euros.
« Des records mondiaux »
Cette année, les organisateurs ont souhaité faire une belle place à Roger Capron. 50 objets et trois peintures à l’huile, dont on retrouve les motifs dans certaines de ses céramiques, ont été présentés. « Ces peintures sont des pièces inédites, jamais vues sur le marché de l’art, qui m’ont été confiées par des gens très proches de l’artiste », confirme Me Julien Pichon.
Les prix de départ des tableaux étaient fixés entre 600 et 800 euros. Et les enchères ont grimpé jusqu’à 2 730 (lot 50), 4 290 (lot 51) et 4 550 (lot 52) euros. « Nous sommes en train de définir une cote », s’enthousiasme le commissaire-priseur. Qui ajoute : « Pour une première cotation, ce sont des records mondiaux. »
Finalement, 95 % des lots ont été vendus. La plus grosse somme – 39 000 euros – revient encore à une céramique de Pablo Picasso, un pichet : La femme du barbu. Vient ensuite une grande sculpture Diogène de presque deux mètres, signée Roger Capron, partie pour 21 450 euros. Le podium est complété par un beau service de Roger s – 31 assiettes aux saveurs méditerranéennes – pour la somme de 5 200 euros.