Nice prend l’eau à Nantes
Si leur salle prenait furieusement l’eau durant la rencontre, la faute à une météo loin d’être clémente et une canalisation capricieuse, Horacek et les siennes ont su garder le navire au sec pour les Neptunes de Nantes.
L’OGC Nice, venu sans deux joueuses majeures (sa chef d’orchestre Abdelmalek et sa gardienne numéro 1 Colic) n’avait pas les armes suffisantes pour contrer la bonne dynamique locale.
« On se doutait bien qu’en se déplaçant ici à ce moment-là de la saison, l’adversité serait grande, qui plus est avec les échéances à venir les concernant, concédait le coach Niçois Clément Alcacer. Elles possèdent beaucoup de rotations, on a fini par s’user mais j’apprécie le comportement des joueuses qui ont essayé, se sont montrées volontaires. Chaque match est pour nous une occasion d’avancer et apprendre et on profite de tous ces derniers moments tous ensemble. »
À court de solutions
Strömberg, le coach des Nantaises, avait prévenu : « Il faudra courir contre Nice!» Et d’entrée la troupe azuréenne démontrait qu’elle ne se laisserait pas manipuler facilement, même si les locales prenaient la barre (3-1, 9-6). L’impact d’ondono offrait un premier bel écart aux Neptunes avant la pause (17-13) que l’envie de Petika et ses amies ne comblaient que partiellement (18-15, 30’).
Les prémices d’un deuxième round étouffant (20-15), Ryde et ses coéquipières ne laissant plus la moindre miette à leurs invitées à court de solutions (26-17 41e). Des rotations efficaces ont conforté l’aisance des locales.
« Les Neptunes ont été tout simplement meilleures, résumait l’ancienne de la maison nantaise, Mitrovic .Je savais très bien qu’elles seraient super méfiantes en nous recevant, elles savent que L’OGC Nice ne lâche jamais rien (sourire). On ne va pas se cacher derrière nos absences, ce n’est pas notre genre. Je trouve qu’on a réalisé de très bonnes choses en première mi-temps mais dès la reprise, on fait trop de pertes de balles et sur le temps faible, elles nous punissent légitimement. »