Bastia : Printant limogé, Ciccolini aux commandes
Bastia tente la même recette que la saison dernière : le remplacement hier de son entraîneur, Ghislain Printant, par son adjoint, François Ciccolini, pour tenter de sauver le club de la relégation. Printant lui-même, ancien adjoint, avait pris la place de Claude Makelele, cette fois avant l’hiver, en novembre 2014. La méthode avait alors fonctionné. Printant, qui était directeur du centre de formation bastiais depuis 2010, avait récupéré une équipe avant-dernière, l’avait sauvée, et même atteint la finale de la Coupe de la Ligue. Cette fois encore le SCB confie l’équipe au premier adjoint, François Ciccolini, titulaire du diplôme d’entraîneur BEPF. Le Corse a déjà coaché le Sporting en Ligue 1, en 20042005. Mauvais karma : il avait été remercié à quatre journées de la fin du championnat, ce qui n’avait pas empêché la relégation en Ligue 2. Ciccolini, 53 ans, est passé par le Red Star, les - 19 ans de Monaco (Coupe Gambardella 2011) et la JS Kabylie Tizi-Ouzou en Algérie avant de revenir à Bastia.
Tensions avec le groupe
Le président de Bastia, Pierre-Marie Geronimi, doit parler lors de la conférence de veille de match, au- jourd’hui, pour « plus de précisions sur les raisons de cette réorganisation interne » . Actuellement 15e du championnat avec 3 points d’avance sur la zone de relégation, Bastia reste sur une défaite dans les dernières minutes à Guingamp (10), sur un penalty contesté. Printant avait pourtant bien commencé la saison, avec 7 points sur 9 lors des trois premiers matches. Et l’an dernier il avait commencé par une série de 14 matchs sans défaite, dont l’historique 4 à 2 infligé au grand PSG, qui menait 2-0, avait assis l’autorité de Printant, déjà adjoint en Ligue 1 dans les années 1990 sur le banc de Montpellier. Mais il a fini par payer des tensions avec certains cadres de son groupe et un jeu beaucoup moins attractif que l’an passé. Bastia est le seul club de L1 à ne pas s’être imposé une seule fois à l’extérieur cette saison.