Il enflamme son chat et le jette du étage e
Dans le quartier de la Madeleine, le compagnon, ivre et jaloux, se venge sur l’animal domestique de ce couple de Niçois et sur l’ex-mari de madame
Les faits se sont déroulés à Nice dans la nuit de jeudi à vendredi. Vers 1 heure du matin, une dispute éclate dans un immeuble du quartier de la Madeleine. Un homme, âgé d’une trentaine d’années, a manifestement des doutes sur la fidélité de sa compagne. Il veut inspecter son portable. Vue l’heure tardive, celle- ci l’invite plutôt à aller se coucher. Mais l’homme n’en démord pas. Il veut voir son portable, sinon… « Sinon, je brûle le chat ! »
L’animal euthanasié
Voilà en substance la menace que brandit le compagnon jaloux. Elle n’est pas restée vaine. Parce que madame refusait de céder à ses caprices, l’homme s’est saisi de l’animal. Il l’aurait d’abord aspergé d’al- cool avant d’approcher la flamme de son briquet. Le chat, en flammes, aurait par réflexe d’auto-défense mordu son tortionnaire. Suffisamment fort pour que celui-ci lâche prise. L’animal de compagnie, terrorisé et toujours en feu, a alors filé sous le canapé pour se cacher… Qui, à son tour, a commencé à brûler. Pour éviter que l’appartement ne s’embrase, l’homme parvient à se saisir à nouveau du chat et le jette par la fenêtre du septième étage ! Après tant de sévices, l’animal était toujours vivant. Le vétérinaire réquisitionné par la police à son arrivée sur les lieux a dû l’euthanasier pour mettre fin à ses souffrances.
La compagne et son ex- mari roués de coups
L’auteur présumé des faits a quant à lui été interpellé. La SPA a d’ores et déjà déposé plainte contre lui pour cruauté envers les animaux. Il devra aussi répondre de violences qu’il aurait commis à l’encontre de sa compagne. Ainsi que de son ex-mari. Le fils qu’ils avaient eu ensemble, aujourd’hui âgé de 15 ans, a en effet prévenu son père en voyant la situation dégénérer entre sa mère et le nouveau compagnon de celle- ci. L’exmari a donc déboulé au domicile du couple en pleine nuit. Il a été accueilli par une volée de bois vert. L’auteur de ces multiples violences était manifestement ivre, ce qui n’excuse en rien son comportement. Le parquet de Nice a d’ailleurs décidé de prolonger sa garde à vue hier soir.