Bande violente à Nice : un ado placé en centre éducatif fermé

Un adolescent placé en centre éducatif fermé, deux autres remis à leurs parents sous le régime de la liberté surveillée préjudicielle, et une première condamnation pour le majeur de la bande. La justice a pris ses premières mesures, après l’arrestation d’une bande violente qui rackettait des ados aux abords de collèges-lycées à Nice (nos éditions d’hier). Une première sanction est tombée hier en correctionnelle. Une peine de 80 heures de travaux d’intérêt général, infligée à un prévenu de 18 ans, pour une agression commise ce 22 janvier dans le quartier de Cimiez. Après une nuit en détention provisoire, il est ressorti libre de son procès en comparution immédiate. Le tribunal présidé par David Hill a tenu compte de son absence d’antécédent judiciaire. Le jeune homme a reconnu ses torts et n’était pas l’auteur direct du vol, a souligné son avocate Me Laetizia Ziller. C’est l’ado qui l’accompagnait qui a volé le téléphone portable d’un ado de 15 ans. Ce duo se retrouvera dans les prochains mois, en compagnie de deux mineurs, devant le juge des enfants. Aucun d’entre eux n’avait encore atteint la majorité, en avril 2014, mois au cours duquel la police impute cinq agressions à ce mini-gang. L’enquête du groupe vols violences de la sûreté départementale a permis de mettre la main, in fine, sur cette bande d’ados violents. Tous ont été mis en examen pour vols en réunion et avec violences aux abords d’établissements scolaires. L’un des mineurs remis en liberté, défendu par Me Mohamed Kassoul, « a reconnu certains faits et exprimé des remords », rapporte l’avocat. Le second « a changé d’établissement, de ville et de fréquentations, selon son conseil Me Corentin Delobel. Depuis, il s’est tenu à carreau. »