Cannes en miettes en Toulouse
LIGUE A MASCULINE (15e JOURNÉE)
TOULOUSE - CANNES : -
A Toulouse, Palais des Sports, Toulouse bat Cannes 3 à 0 (25-16 en 22’, 25-18 en 24’, 25-15 en 20’); arbitres : MM.Kalms et Chouman; 4000 spectateurs. Toulouse : 42 attaques gagnantes (Culafic et Clévenot 9), 5 aces (Louati 2), 14 contres (Burel, Brizard et Culafic 4), 13 fautes directes dont 10 de service. Six : Burel ( 6), Louati ( 8), Radtke ( 6), Brizard (8), Clévenot (10), Culafic (13); puis Devèze, Santucci (L). Cannes : 31 attaques gagnantes (Petkovic 10), 5 aces (Antonijevic 2), 3 contres, 23 fautes directes dont 13 de service. Six : Antonijevic ( 5), Aguenier ( 4), Basic (7), Petkovic (11), Pujol (1, cap.), Ragondet (7); puis Carle (3), Gommans (1), Kovacic (L).
On ose à peine imaginer l’ambiance qui devait régner dans le vestiaire cannois, hier soir, après la sévère défaite encaissée face à des Toulousains euphoriques. Les Hauts- Garonnais ont fait voler en éclats une équipe azuréenne totalement hors du coup. « Nous réalisons un très très mauvais match » , admettait d’ailleurs, après coup, Igor Kolakovic. Un coach azuréen qui a choisi de mettre sur le compte de la fatigue née d’un éprouvant déplacement en Espagne cette semaine, dans le cadre de la CEV, les défaillances observées chez ses joueurs. Car c’est vrai que les Cannois semblaient manquer de tonus et d’envie. Jamais ils n’ont été en mesure d’inquiéter une formation toulousaine qui a presque marché sur l’eau. En à peine plus d’une heure, les troupes de Cédric Enard ont plié l’affaire dans un Palais des Sports archi-comble. Et qui a assisté à l’une des meilleures prestations toulousaines de la saison, si ce n’est la meilleure. En mettant continuellement une grosse pression au service et au bloc, les Toulousains ont mis au supplice la réception cannoise à l’image de Pierre Pujol, jamais dans les meilleures dispositions pour distribuer le jeu et qui a perdu sa précision et son énergie à courir aux quatre coins du terrain. Le passeur international reconnaissait d’ailleurs la supériorité toulousaine au coup de sifflet final : « Ils ont mieux joué que nous, c’est tout. Il n’y a rien d’autre à dire. » Pourtant, au fil des sets, on a jamais senti les volleyeurs cannois capables de se rebeller. Comme si personne n’avait la flamme. « La flamme ? Il n’y a plus de flamme et il va falloir vite la rallumer » , rajoute Pierre Pujol en évoquant l’état d’esprit qui anime l’ASC en ce moment. La venue de Tours, samedi prochain au Palais des Victoires, n’est pas faite pour rassurer. A moins qu’Igor Kolakovic trouve d’ici là le remède pour remettre ses troupes d’aplomb.