Ce qu’il faut savoir sur l’interdiction
C’est une petite révolution pour le commerce et les consommateurs. Même si ces derniers ont déjà appris à se passer de ces sachets aux caisses des hypers et supermarchés. En effet, depuis , la grande distribution a réduit le nombre de sacs à usage unique. Il serait passé de milliards par an à millions fin , selon la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution. Une réduction que veut amplifier le décret qui entre en vigueur le er juillet. Il interdit tous les sacs de caisse à usage unique en plastique d’une épaisseur inférieure à micromètres (µm), y compris les poches biodégradables.
Qui est concerné? Tous les commerces: des supermarchés aux marchés en plein air [sauf pour l’alimentaire, lire ciaprès].
Quelles poches autorisées? À partir du er juillet, seuls pourront être distribués pour emballer les marchandises dans les points de vente les sacs plastique réutilisables de plus de µm d’épaisseur quelle que soit la matière plastique utilisée, les poches en papier, carton, tissu, etc. et les sacs compostables biosourcés, c’est-à-dire à base de matière végétale (amidon par exemple), à condition d’avoir une épaisseur supérieure à µm s’ils sont distribués en caisse.
En sursis Les sacs plastique utilisés comme emballage alimentaire et utilisés en rayons boucherie, poissonnerie ou pour la pesée des fruits et légumes en vrac bénéficient d’un sursis, quelles que soient l’épaisseur et la matière plastique utilisée. Ils restent autorisés après le er juillet, mais plus pour longtemps. Le décret prévoit, en effet, leur interdiction à partir du er janvier s’ils font moins de µm d’épaisseur et s’ils sont non compostables. Même chose pour les blisters non biodégradables et non compostables utilisés pour l’envoi de la presse et de la publicité. Passée cette date, seules les pochettes biosourcées seront autorisées.
Bio-sourcés plutôt que biodégradables Il sera toujours possible, après le er janvier , de distribuer des sacs fins (de moins de µm d’épaisseur) ailleurs qu’aux caisses, pour la pesée des fruits et légumes par exemple. Mais ils devront obligatoirement être à base de matières biosourcées, c’est-à-dire végétales (comme l’amidon de maïs par exemple). Ils devront comporter un marquage informant le consommateur de façon visible et compréhensible quant à leur teneur en matière biosourcée. Fixée à % pour , cette teneur minimum augmentera progressivement pour atteindre % en . En revanche, dès à présent, la production, la distribution, la vente, la mise à disposition et l’utilisation d’emballages ou de sacs fabriqués à partir de plastique oxo-fragmentable sont interdits. Cette matière dégradable n’est en effet ni assimilable par les micro-organismes ni compostable. D’une manière générale, tous les sacs plastique distribués, biosourcés ou de µm d’épaisseur minimum, devront porter une mention indiquant qu’ils sont réutilisables.