Brexit : réactions azuréennes
■ Patrick Allemand (leader du PS niçois) : « Se mettre à la hauteur des enjeux communs »
« L’Union européenne reste le plus formidable projet politique de la fin du XXe siècle et du XXIe siècle pour faire face aux défis de la mondialisation. Le vote des Anglais est un coup sévère porté à la construction européenne mais il n’est pas définitif. Désormais, l’avenir de l’Europe dépend de la capacité des dirigeants politiques à se mettre à la hauteur des enjeux communs aux peuples de l’Union. Tous doivent faire les efforts pour ne pas instrumentaliser le défi européen et éviter de succomber aux tentations populistes ayant pour objectif de jeter le bébé avec l’eau du bain. »
■ Ladislas Polski (responsable régional du MRC) : « Ne pas faire la sourde oreille »
« Ce vote du peuple britannique est une nouvelle secousse après laquelle il ne faut pas continuer de faire la sourde oreille. La sortie de l’Union d’une nation de cette envergure continue de révéler une crise européenne qui oblige à un changement de cap. Il est temps de revoir la construction européenne et de lui donner une géométrie variable où chaque nation puisse trouver sa place en fonction des intérêts de ses peuples. »
■ Laurent Lanquar (leader d’EELV 06) : « Vive l’Europe fédérale! »
« L’Europe des nations est morte… Vive l’Europe fédérale! Ce référendum montre l’échec de l’Europe des nations et met fin à ans d’hypocrisie anglaise, qui veut profiter des avantages de l’Europe sans assumer ses inconvénients. L’Europe des États-Nations est finie, c’est un signe que doivent comprendre tous les gouvernements, qui accusent l’Europe, alors que ce sont eux qui la font. Il faut passer à l’Europe fédérale : une Europe populaire de tous les peuples qui veulent construire l’idéal européen. »