Lloris : « Enfiler le bleu de chauffe »
Hugo Lloris s’est présenté hier en conférence de presse avant le huitième de finale contre l’Irlande aujourd’hui. Le capitaine de l’équipe de France s’attend « à une grosse bataille » contre une vaillante équipe de l’Eire.
Hugo, l’attente avant ce huitième de finale contre l’Irlande n’a-t-elle pas été trop longue ?
Ça nous a permis de couper, de bien récupérer. Plus on a avancé dans la semaine, plus on a senti l’adrénaline monter. On est à Lyon depuis hier. On est prêt pour cette bataille.
Avant le début de la compétition, la défense faisait débat...
On jugera tout ça à la fin. Que ce soit Laurent (Koscielny) ou Adil (Rami), on les sent bien. Physiquement, ils prennent le dessus sur leurs adversaires. A partir de demain (aujourd’hui), ce sera une nouvelle compétition, avec des enjeux complètement différents. On sait bien que pour réaliser un grand Euro, il faut être solide défensivement. L’Irlande va essayer de nous contrer, de mettre de la taille sur les coups de pied arrêtés. On a intérêt à être solide.
Vous êtes-vous préparé à une éventuelle séance de tirs au but ?
Il faut être prêt à tout dans le football. Quand on regarde les matchs, on voit bien qu’ils sont tous serrés. Notre objectif est de faire la différence lors des minutes, ou plus s’il le faut. On devra montrer de la détermination, de l’agressivité. Cette fois, on a la chance d’évoluer sur un bon terrain. A nous d’élever notre niveau par rapport au premier tour.
Le France - Irlande de , avec la fameuse main de Thierry Henry, peut-il être une source de motivation pour votre adversaire ?
Je ne sais si les Irlandais auront un esprit de revanche. Ça appartient à l’histoire, c’est du passé. On sait bien qu’on est l’équipe à battre, en tant que pays organisateur. Mais on est serein, prêt à enfiler le bleu de chauffe.
Peut-il y avoir un excès de confiance au sein de votre équipe ?
En tout cas, je ne le vois pas du tout. On a beaucoup de respect pour cette équipe d’Irlande. Hormis la deuxième mi-temps contre la Belgique, elle a toujours montré de très belles choses. Ce n’est pas rien de se qualifier à la dernière minute contre l’Italie.
Vous allez battre le record de capitanat en équipe de France ce dimanche. Cela vous procure quoi ?
C’est certes plaisant mais anecdotique également. Je suis uniquement focalisé sur la compétition, sur notre groupe. Il n’y a que ça qui m’emporte. Je n’ai ni la prétention, ni l’envie de me comparer à des capitaines comme Deschamps ou Platini. Pour savoir quel genre de capitaine je suis, il faut demander à mon sélectionneur ou à mes coéquipiers.