Cure de jouvence pour les thermes de Berthemont
Des bains avec vue plongeante sur la vallée de la Vésubie. La station thermale historique a été déplacée et modernisée. Objectif : accueillir 3 000 curistes et doper la fréquentation touristique
Un panorama somptueux. Dès l’accueil de Berthemont-les-bains, la vue s’impose. Les cimes de la Vésubie, le village de Belvédère au loin. Un bol d’oxygène, avant même de commencer les soins, le traitement des voies respiratoires et la rhumatologie, que proposent les thermes. A 1000 m d’altitude et quelques lacets du village de Roquebillière, la seule station thermale de la Côte d’Azur a été reconstruite. Trop vétuste et enclavé, l’ancien site a été abandonné. Au profit d’un nouveau centre construit à 700 mètres. Le bâtiment baigné de lumière s’intègre au paysage. « On a changé de siècle, résume Frédéric Prades, directeur régional de Valvital. Nous avons un vrai espace bien-être et aqua-détente, ouvert sept jours sur sept, à partir de 13 h 30». Piscine et bains offrent une vue dégagée sur la vallée de la Vésubie, tout comme le solarium et le jacuzzi extérieur. « On a déjà multiplié par trois la
fréquentation, avec 1100 inscrits de juillet à novembre, a noté, hier, Bernard Riac, p.-d.g. de Valvital.
C’est le nombre de curistes qu’on accueillait en un an, sur l’ancienne station. Notre objectif est d’arriver à trois mille personnes.»
« Vivre et travailler au pays »
Augmenter l’affluence et donner un nouveau souffle à l’économie de la vallée, c’est tout l’enjeu de cette cure de jouvence. « Avec trente emplois directs créés et cinquante indirects, Berthemont les bains va permettre aux habitants de la vallée de vivre et travailler au pays», s’est félicité Eric Ciotti, président du conseil départemental. A l’hôtel Saint-Sébastien, Jean-Luc Florent attend l’arrivée des premiers curistes avec impatience. « Ça va nous faire du bien, surtout dans les périodes touristiques plus creuses. »