Nice-Matin (Menton)

Masques inclusifs à l’école : comment ça se passe ?

Depuis fin janvier, les élèves de CP, CE1 et ceux à besoins particulie­rs sont équipés de masques transparen­ts. Si ces derniers présentent des avantages, il y a aussi quelques inconvénie­nts.

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Kiara, élève en classe de CP à l’école des Révoires, est formelle. « Avec le masque transparen­t, la maîtresse elle m’entend mieux. »

À 6 ans et demi, la petite fille a bien compris l’intérêt de ce nouvel accessoire, arrivé dans les écoles de la Principaut­é fin janvier. « Avec la vitre, la maîtresse voit si on se trompe. Elle peut nous corriger quand on lit les phrases. »

Ce mercredi matin là, à l’école des Révoires, Kiara et ses camarades participen­t à un cours de phonologie. Une matière indispensa­ble à l’apprentiss­age de la lecture car elle permet d’identifier les sons.

« Le [b], les joues se gonflent »

Leur institutri­ce, Nathalie Cravero, décortique des mots à voix haute, insiste sur certains sons en les exagérant. Alors, quand un élève bute sur le mot « bidon », la maîtresse l’encourage et rappelle à la classe en pointant le bas de son visage : « Le [b], les joues se gonflent ». « Lorsque l’on enseigne la lecture en classe de CP, il faut pouvoir avoir une correction immédiate au niveau du placement de la langue, des joues et de la bouche. Il n’y a pas que le son qui importe. C’est un ensemble. Cela est particuliè­rement vrai pour les lettres qui portent à confusion comme le “b” et le “d”, le “p” et le” q” », explique Nathalie Cravero.

Parmi les élèves, tous ne se sont pas encore habitués à ce nouvel accessoire plus contraigna­nt. Comme Robert, 6 ans et demi. « Ce masque dérange ma bouche. Il est dur et il s’enlève quand je parle », confie le petit garçon, en replaçant le masque qui avait glissé sous son nez.

À côté de lui, son camarade se plaint de la buée stagnante sur la vitre transparen­te. « Ce n’est pas très confortabl­e. »

C’est en raison de ces contrainte­s que le masque transparen­t n’est porté par les élèves que ponctuelle­ment et pour des cours bien particulie­rs : lecture, phonologie et langues. Le reste du temps, les écoles ont recours au masque occultant classique.

Au rez-de-chaussée de l’école, justement, Fiona Wenden anime un cours d’anglais avec le reste de la classe, séparée en demigroupe. Au menu : l’apprentiss­age du vocabulair­e relatif au visage.

« Pour la maîtresse, ces masques transparen­ts sont un réel avantage. Les enfants voient la bouche ce qui leur permet de mieux appréhende­r la prononciat­ion des mots », valide la professeur­e.

Car à cet âge, les écoliers commencent à apprendre l’anglais uniquement à l’oral. «Ilyabien

(Photo Pyramide du Louvre, arch. I. M. Pei, Musée du Louvre dist. RMN – Grand Palais / Stéphane Olivier)

de Raphaël, Titien, Tintoret, Caravage, Chardin, Goya et Delacroix étaient des références artistique­s majeures pour Bacon et eurent une influence considérab­le sur sa pratique picturale », souligne-t-on à la fondation. Depuis 2016, la Francis Bacon MB Art Foundation

est aussi partenaire de l’École du Louvre à laquelle elle attribue, tous les quatre ans, une allocation de recherche à un doctorant de troisième cycle. À l’été 2020, un lien encore plus fort s’est tissé avec l’établissem­ent français, l’institutio­n monégasque devenant l’unique

mécène d’un vaste programme de restructur­ation des locaux. Une alliance annoncée comme le plus important soutien jamais alloué à une institutio­n d’enseigneme­nt du ministère de la culture français.

CEDRIC VERANY cverany@monacomati­n.mc

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