Nice-Matin (Menton)

Week-ends confinés : un arrêté préfectora­l nommé désir

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L’arrêté censé détailler les conditions de confinemen­t pour ce week-end et celui d’après dans 63 communes de « l’aire urbaine littorale » azuréenne n’était, hier soir, toujours pas publié sur le site de la préfecture des AlpesMarit­imes... C’est pourtant lundi en fin de matinée que le préfet, Bernard Gonzalez, a détaillé toute une série de nouvelles mesures pour tenter d’enrayer la flambée de l’épidémie dans le départemen­t. Le ministre de la Santé Olivier Véran, en visite à Nice samedi, avait préparé le terrain...

Dès le lendemain des annonces préfectora­les, trois arrêtés étaient déjà disponible­s : celui sur le port du masque, celui sur la musique et l’alcool dans la rue, et celui concernant la fermeture de certains commerces. Mais rien, et toujours rien hier soir, sur celui relatif à la circulatio­n des personnes les 27 et 28 février et les 6 et 7 mars.

Déjà un recours déposé

Des citoyens hostiles à cette « mise sous cloche » pour deux week-ends s’étaient rapprochés de maître Xavier Fruton qui attendait la parution de l’arrêté pour attaquer en justice. L’un de ses confrères, maître Christophe Pelloux a préféré anticiper, sentant, avait-il expliqué, que le texte en question tarderait à être rendu public. Il a donc dégainé dès mercredi midi. Agissant pour le compte d’un agent immobilier niçois, maître Pelloux a déposé une requête en référé-liberté devant le tribunal administra­tif évoquant comme principal argument « qu’un préfet n’est pas habilité par les textes à prendre une décision de confinemen­t local ».

S. G.

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Hier soir, l’arrêté relatif à la circulatio­n pour les  week-ends à venir n’était toujours pas publié.

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