Enchaîner sur fond de revanche
La victoire à Pau a remis le RCT dans le sens de la marche. La réception de Bayonne en match en retard donne l’occasion de consolider la place dans le top 6 et de laver l’affront de l’aller.
D’un point de vue purement factuel, nous retrouvons d’un côté le RCT, 6e de ce Top 14 et requinqué par un succès arraché à l’extérieur, et de l’autre Bayonne, 13e avec le moral au fond des chaussettes après s’être fait rosser à Clermont (73-3 avec dix essais encaissés) dans une saison vérolée par la Covid. Une formalité ? Ce serait mal connaître ce sport. Les Basques ne débarquent pas en victime expiatoire (lire en page suivante). Il faudra cravacher pour bonifier ce match en retard et ainsi s’installer un peu plus confortablement dans le top 6.
Maintenir la dynamique
La victoire à Pau a permis de ranger la défaite face à La Rochelle à Mayol au rayon des mauvais souvenirs. Elle a également galvanisé un groupe renforcé par de nouvelles forces vives.
« Il ne faut pas être fataliste. Nous devons mettre les joueurs dans les meilleures conditions, leur faire prendre conscience que même sans un certain nombre de joueurs, on peut se resserrer et faire quelque chose. Voilà pourquoi je mets toujours le groupe en avant plutôt que l’individu. Gagner à Pau, qui joue pour éviter les barrages, ce n’était pas simple », argumentait Patrice Collazo cette semaine.
Reste à capitaliser sur ce succès. « C’est sur le long terme que l’on verra si c’est le cas. Ce n’est pas une fin en soi. À Pau, nous avons résolu le problème qui se présentait face à nous, nous n’y étions pas parvenus face à La Rochelle. Il faudra le faire à nouveau face à Bayonne », poursuivait le manager.
Prendre une revanche devant
Face à l’Aviron, il conviendra de se souvenir du match aller. Une défaite (35-29) où le RCT avait fait pâle figure, se faisant secouer devant, en particulier sur les ballons portés. « On n’a pas oublié le match aller. Les images sont encore là », prévenait Sébastien Taofifenua. Le pilier
dit ‘‘Big Dan’’ (,m), ancien pivot au fort tempérament de la sélection belge ( ans), chargé de redonner du tonus à une équipe en difficulté ( v., défaites).
Comment s’est déroulée votre signature à Antibes ? Les choses sont allées très vite. Le président Freddy Tacheny m’a appelé, m’a demandé si nous pouvions discuter ensemble. Le samedi, nous avons eu quatre heures d’échange par visioconférence. Le courant est très bien passé. (Photo
Dimanche, les Sharks m’ont fait une offre et le lundi, je suis allé voir mon président de Neuchâtel pour lui exprimer mon désir de rejoindre le projet antibois. Dans un premier temps, Neuchâtel ne voulait pas me laisser partir, mais le président Siviero s’est montré compréhensif, luimême ancien joueur pro international suisse. Il savait que ma volonté était de rejoindre une ligue plus huppée, cela n’enlève rien aux moments très
Valentin Seeleteuthner/Sharks) passionnants que nous avons vécus à Neuchâtel.
Pour vos débuts en Pro B, vous n’aurez pas de round d’observation ....
Non, directement dans le vif du sujet. Je suis fondamentalement quelqu’un qui s’investit énormément. Le temps est compté avant le premier match, j’arrive avec un noyau de joueurs en place, ce n’est pas évident de recruter avant la dead line du février. Je suis
(Photos DR et ©Thomas Abiven - PNPC)
tailles. Elle est propice à leur établissement. Nous allons y aller régulièrement pour suivre leur taux de survie, voir s’il y en a de nouvelles et étendre notre prospection sur des zones voisines.
RECUEILLIS PAR M.MARTINEZ
mmartinez@nicematin.fr
1.www.mio.osupytheas.fr/fr/mio/presentation 2. Jusqu’à un tiers du coquillage peut-être enfoncé dans le sable.