Un regret, celui de ne pas avoir pu lancer la rénovation de la Villa Sauber
S’il y a un projet qui restera inachevé après la fin de son mandat, c’est la rénovation de l’un des deux pôles du NMNM, la Villa Sauber. Depuis plusieurs années, elle plaide auprès du gouvernement le lancement de travaux d’envergure pour restaurer la villa Belle Époque du Larvotto.
Comme elle l’avait avec Jean Nouvel pour la Fondation Cartier à Paris ou I.M. Pei pour le musée du Luxembourg, c’est avec une signature du monde de l’architecture, Renzo Piano (en charge de toute la rénovation du quartier du Larvotto), que Marie-Claude Beaud a imaginé cette restauration. (DR)
Conserver et évoluer
« Le projet de Renzo Piano permet de retrouver toute la qualité de la villa d’origine et de gagner sous la deuxième terrasse du jardin et jusqu’à la rue, près de 2000 mètres carrés de salles. Ce qui permet de protéger le site, de conserver un certain nombre de signes patrimoniaux dans le jardin, dont certains arbres classés, tout en le faisant vivre le lieu maintenant ».
La villa classique, elle, serait rénovée à l’original. « Maintenant, il y a urgence, la situation est critique, beaucoup d’éléments de la façade s’abîment. Il faut arriver à restaurer cette villa, c’est indispensable, il ne reste que peu d’endroits comme Monaco ». celui-là à
« C’est inscrit »
Des arguments qui pour l’heure n’ont pas convaincu le gouvernement, et les budgets espérés pour engager ce chantier ne sont pas envisagés avant quelques années. Sans cacher sa déception, Marie-Claude Beaud garde l’espoir, même si ce sera à son successeur de défendre le dossier.
« Et surtout, la princesse de Hanovre, notre présidente est très impliquée dans ce dossier et elle l’a dit précisément : “c’est inscrit”. Ce qui est pour moi prometteur, même si j’aurais préféré que ce soit acté. Mais je reviendrais pour l’inauguration ! »
Raser Acropolis et le TNN pour agrandir la coulée verte, c’est le projet phare du dernier mandat de Christian Estrosi.
Le maire avait prévu de déménager le centre dramatique national en deux salles : une de 300 places à l’église des Franciscains, place Saint-François, et une de 800 au palais des expositions. Problème : il y a du retard dans les travaux. La petite salle qui aurait dû ouvrir en mai 2021 ne sera finalement accessible qu’en janvier 2022. Selon nos informations, de l’amiante aurait été détecté sur le chantier. En lieu et place de l’ancien cinéma Le Capitole transformé en discothèque dans les années 1980.