La Colle : « Un Admirateur secret » pour Anne-Marie
À 62 ans, cette Colloise ne s’attendait pas à être sollicitée pour l’émission de téléréalité de M6. Elle a tout de même accepté ce rendez-vous atypique diffusé ce soir.
La Colle-sur-Loup, tout le monde connaît AnneMarie. La sexagénaire avait huit ans lorsqu’elle est venue s’y installer et elle y est toujours restée. Après plusieurs années à tenir un commerce avec son exmari, elle s’est reconvertie, il y a dix-huit ans, dans le coaching en nutrition. Cette maman de quatre enfants a aussi quatre petits-enfants. Une famille soudée qui partage tout.
Anne-Marie a eu la surprise d’être contactée par M6, en septembre, pour participer à l’émission Un Admirateur secret.
Le concept : un homme ou une femme invite une personne de son entourage pour lui déclarer sa flamme devant les caméras, à Paris. Libre à celui ou celle qui a été convié(e) d’y répondre favorablement.
Anne-Marie a donc accepté de se lancer dans cette aventure diffusée, ce soir à 23 heures, sur M6.
Quelle a été votre première réaction lorsque la chaîne vous a contactée pour participer à l’émission ?
Je ne les ai pas eus tout de suite car je n’ai pas entendu leur appel et ils m’ont laissé un message. En l’écoutant, j’ai été très surprise. Je regarde beaucoup ce genre d’émissions et j’ai trouvé ça amusant. Mais je n’aurais jamais imaginé que ça m’arrive. J’ai, bien sûr, accepté rapidement car je suis curieuse et aventurière.
Et vos proches, qu’en ont-ils pensé ?
Ils n’ont pas été étonnés que j’accepte. Cela fait vingt ans que j’ai divorcé et depuis, je n’ai jamais vraiment refait ma vie. Ils ont envie de me voir heureuse.
Une fois votre accord donné, comment ça s’est passé ?
J’ai eu plusieurs échanges téléphoniques avec les personnes de l’émission. Ils m’ont d’abord demandé de dresser une liste de noms pour s’assurer que la personne qui m’invitait n’était pas quelqu’un que je ne voulais absolument pas voir. Puis ils m’ont indiqué le déroulement de l’émission qui est enregistrée à Paris.
Aviez-vous une idée de la personne qui avait pu vous inviter pour vous déclarer sa flamme ? (Photo Sébastien Botella)
La première nuit, ça m’a travaillé et je n’ai pas bien dormi. Je me suis demandée qui ça pouvait bien être. J’ai épluché mes réseaux sociaux, j’en ai parlé autour de moi… Mais je n’ai pas réussi à trouver.
Le tournage a eu lieu quelques semaines après avoir été contactée. Dans quel état d’esprit étiez-vous ?
Il y avait un mélange de joie et de stress. Mais j’ai vécu une journée de rêve où on a été aux petits soins pour moi. Il y avait toujours quelqu’un de l’émission pour m’accompagner.
Et les caméras ?
Les premières minutes, c’était un peu gênant. Ce n’est pas quelque chose dont j’ai l’habitude. Et puis parler de sa vie sentimentale devant autant de monde, c’est particulier. Mais une fois que tout commence, on les oublie. C’est notre moment et on ne fait pas attention à tout ce qu’il y a autour.
Maintenant que c’est fait, comment appréhendez-vous la diffusion de l’émission ?
J’ai hâte de voir la tête que je fais quand je découvre la personne qui m’a fait venir. J’étais tellement stressée ! Ce n’est pas évident non plus pour celui ou celle qui lance l’invitation. C’est une démarche très courageuse. Et puis c’est aussi flatteur de se dire que quelqu’un a voulu faire ça pour vous.
Sans rien dévoiler, est-ce que vous vous attendiez à voir celui qui vous a invité ?
Je ne me doutais pas du tout de qui il s’agissait. Mais je ne vous en dis pas plus, il faudra regarder (ce) soir.
Recueilli par CLAIRE CAMARASA ccamarasa@nicematin.fr
(Photo DR) son réseau « Access ». Cette stratégie visant à faire revenir les clients vers les stations-service, où l’on fonctionne beaucoup avec une carte.
Vous-même, comment faites-vous face ?
J’ai une station à Tende. Où l’on ne fait pas de gros volumes. Une station de grande surface se fait livrer par des semi-remorques, à raison de litres par jour. Voire plus, pour un point comme Carrefour Antibes. Moi, c’est litres tous les quinze jours…
Le couvre-feu n’a pas d’incidence sur les prix ?
Eh non. Les stations ont d’ailleurs une dérogation pour continuer de fonctionner après heures Autrement dit, les automobilistes qui eux-mêmes ont une dérogation peuvent s’y fournir à toute heure.
Propos recueillis par Franck Leclerc fleclerc@nicematin.fr