Deux marches pour le climat organisées ce dimanche
Le collectif citoyen pour le climat de la Riviera française appelle à la mobilisation, à Menton età Beausoleil, à la veille de l’examen du projet de loi climat.
Les marches pour le climat font-elles leur grand retour ? Le collectif citoyen pour le climat de la Riviera française répond à l’appel national à se mobiliser partout en France le 28 mars, veille de l’examen du projet de loi « Climat et résilience » à l’Assemblée nationale.
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Deux marches sont organisées ce dimanche dès 10 h 30 : une à Menton, au départ du parvis du Musée Cocteau et, pour la première fois, une autre à Beausoleil, au départ de la place de la Libération. Objectif : « dénoncer le manque d’ambition de la loi, défendre les mesures proposées par les membres de la Convention citoyenne et demander une vraie loi climat à la hauteur des enjeux », annonce le communiqué de presse du collectif.
« Donner le signal maintenant »
Pour Laurent Lanquar-Castiel, secrétaire départemental EELV, le moment est plus opportun que jamais. « Le projet de loi n’est pas encore passé, il sera lundi en première lecture au Parlement. On peut donc espérer qu’il y ait des amendements et que les choses changent. C’est important de donner le signal maintenant ! », estime l’écologiste. Concrètement, le collectif craint que cette loi ne devienne une « opération d’écoblanchiment ». « Il y a eu un travail fait par la Convention citoyenne, qui a donné lieu à 149 propositions pour le climat et que le gouvernement devait reprendre sans filtre. Or ce n’est pas ce qui a été fait, déplore Laurent Lanquar-Castiel. Sur les 149 propositions, 46 ont été reprises dans le texte de loi. Sur ces 46, seulement 10 sont en l’état. Les autres ont été tronquées, les délais ont été prolongés ou bien elles ont été supprimées. C’est la première loi à vocation pour le climat, il faut qu’elle soit à la hauteur des enjeux et aujourd’hui, tous les signaux montrent l’inverse. Il faut aussi respecter le travail fait par la Convention (Photo F. Bouton )
citoyenne, ce n’est pas un jeu. À force de prendre les citoyens pour des idiots, à un moment donné, on n’aura plus confiance ! »
« Contrainte » sanitaire
Ces deux marches marqueront ainsi le retour des mobilisations pour le climat, éclipsées par un an de crise sanitaire, au moment où de nouvelles mesures restrictives ont été actées dans les Alpes-Maritimes. Peut-on alors s’attendre à une aussi grande participation qu’en mars 2019, où quelque trois cents personnes avaient défilé dans les rues de Menton ? « On n’est pas là pour faire une démonstration de force, on est plutôt dans une démonstration de détermination, répond Laurent Lanquar-Castiel. C’est vrai que la pandé- mie a été une contrainte, c’est très compliqué de mobiliser depuis un an. Il n’y a qu’à voir les réactions lorsque j’ai publié l’annonce de cette marche, beaucoup de personnes nous ont dit « ce n’est pas le moment ». Dans ce cas-là, on met complètement la démocratie en berne et on ne fait voter aucune loi, ça peut être un choix. Mais on ne peut pas d’un côté faire passer des lois, et des lois importantes comme la loi climat, et de l’autre dire qu’il ne faut pas que les citoyens s’expriment. On ne peut pas prendre la crise sanitaire en excuse pour n’avoir aucune opposition démocratique. » Rappelant que la
(Photo DR) également la joie d’avoir eu trois petites filles. Désormais, on ne verra plus l’ami René serpenter entre les tables vichy du Piccadilly, on ne pourra plus le taquiner sur sa moustache toujours impeccable ou encore lui voler sa légendaire serviette de serveur greffée à sa taille. La rédaction de Nice-Matin adresse toutes ses condoléances à la famille et ses amis proches. René a terminé son dernier service...
L.BOXITT