La vaccination des assesseurs pour les prochaines élections fait débat
La question de Jean-Jacques Raffaele a fait mouche. À la fin du conseil communautaire, le maire de La Turbie s’est interrogé sur les élections régionales et départementales des 20 et 27 juin prochains.
« Trois semaines, avant la tenue des élections », les communes devront communiquer l’ensemble des personnes participant aux opérations de vote, « afin qu’une vaccination puisse leur être proposée », a indiqué Jean Castex il y a quelques jours.
« À défaut de la vaccination » ,untest Covid négatif (PCR, antigénique ou autotest) devra être fait 48 heures avant. Plus facile à dire qu’à faire, apparemment. « Les communes ont des problèmes pour trouver les personnes nécessaires, souligne Jean-Jacques Raffaele.
Elles ne savent pas comment elles vont pouvoir tenir leurs bureaux de vote, ni si les assesseurs vont pouvoir se faire vacciner dans les temps ou s’ils veulent le faire. »
« C’est une vraie question », reconnaît le président de la Carf, Jean-Claude Guibal.
« Mais la problématique est nationale, rétorque le directeur général des services, Eric Le Floch. On attend des précisions de l’ARS [Agence régionale de santé, ndlr.] ».
Le maire de La Turbie reprend : « Certains sont inquiets, surtout s’ils doivent tenir les bureaux de vote toute la journée. Aujourd’hui, l’Etat a la responsabilité d’organiser les élections. On nous dit de faire vacciner, de faire des tests... Mais encore faut-il trouver des volontaires ! Si on n’en trouve pas, est-ce que la responsabilité va incomber aux maires ? »
« Qu’ils soient prioritaires »
Le maire de Roquebrune-Cap-Martin, Patrick Cesari, opine du chef : «Ilfaut obtenir de l’Etat et de l’Ars que les personnes qui veulent tenir les bureaux de vote soient prioritaires à la vaccination. Au plus vite. »
« On est bien d’accord, conclut JeanClaude Guibal. A Menton, on a vacciné les plus de 60 ans et une bonne partie des plus de 50 ans. Notre électorat est plutôt âgé. Ceux qui tiennent les bureaux de vote aussi. Si on peut faire un état de situation dans chaque commune, peut être que nous pourrons trouver une solution et être rassurés. »
(DR)
V« Il y a une vraie attache à Monaco. C’est la famille princière qui nous a donné l’opportunité d’avoir ce caveau familial. Ma mère a connu la princesse Grace aux États-Unis, alors actrice. Quand elle a eu ses problèmes au château des Milandes, que nous étions à la rue, la princesse Grace fut l’une des rares à lui venir en aide. Avec la CroixRouge, elle nous a proposé de trouver