Le Danemark à la folie !
Le fier pays scandinave est en demi-finale, une épopée qui réveille la légende de 1992
(Photo AFP) les Vikings à deux matches de la légende.
Dolberg parfait
La domination danoise a été récompensée face à des Tchèques décevants en première période. Privés notamment de leur capitaine Vladimir Darida à la déconstruction du jeu adverse, les hommes de Yaroslav Silhavy ont cette fois pêché derrière. D’ordinaire si rigoureuse, la défense de la ‘‘Reprezentace’’ a complètement oublié Thomas Delaney à hauteur du point de penalty, sur un corner de Jens Stryger, et l’a laissé ajuster une tête imparable pour Tomas Vaclik. Le quatuor défensif a été bousculé par les centres de Jens Stryger, l’énergie de Delaney et les montées de l’autre excentré, le gauche, Joakim Maehle. D’un extérieur du pied ‘ ‘modricien’’, le latéral de l’Atalanta Bergame a offert son troisième but du tournoi au Niçois Kasper Dolberg, parfait de maîtrise et d’efficacité au second poteau.
La République tchèque a ensuite relancé le suspense au retour des vestiaires par l’inévitable Schick, le Monsieur 83 % des buts tchèques à l’Euro (5 sur 6).
Mais le Danemark a tenu. Kasper Schmeichel va peutêtre à son tour pouvoir raconter ses contes de champion d’Europe à son fils, comme le faisait son père Peter, gardien de l’équipe nationale en 1992...
Hier soir, Copenhague a fêté ses héros, le centre de la capitale étant envahi par une foule aux anges et teintée de rouge. Le Danemark chouchou du public mondial depuis l’accident d’Eriksen ?
« Oui, je le ressens vraiment comme ça, a laché un sélectionneur, Kasper Hjulmand, vraiment très heureux ».