Nice-Matin (Menton)

  kilomètres à pied pour la bonne cause

Depuis mars, Luc Pace parcourt à pied les neuf diagonales de France afin de lever des fonds pour la recherche sur la sclérose en plaques. Il faisait escale hier à

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C’est un défi comme on en voit peu. Luc Pace, un Aveyronnai­s de 60 ans, s’est fixé comme objectif de parcourir à pied les neuf diagonales de France. Soit 11 022 kilomètres, dans le but de récolter des fonds pour la recherche sur la sclérose en plaques. Il faisait étape à Menton ce mardi, où il a été accueilli devant l’Hôtel de Ville par l’adjointe au maire, Sandra Paire, et les membres de la Jeune Chambre Économique de Menton - Roquebrune-Cap-Martin (1).

 % de son objectif

C’est l’histoire d’une amie, Natacha Burg, « sportive dont la carrière a été brutalemen­t stoppée en 2005 par cette terrible pathologie », qui pousse ce fan de marche à s’intéresser à cette cause. Au printemps 2019, alors qu’il relit Le Puy-en-Velay (HauteLoire) jusqu’à Saint-Jacquesde-Compostell­e, l’idée de ce pari fou germe en lui. Parti il y a cinq mois, Luc Pace a ainsi déjà parcouru un peu plus de 2 500 kilomètres, soit presque 25 % de son objectif. Dans chaque commune où il fait escale, l’Aveyronnai­s fait tamponner un petit carnet - preuve de son passage - et en profite pour sensibilis­er passants et élus sur la sclérose en plaques.

« C’est une maladie encore peu connue, qui touche 80 % de femmes. Aujourd’hui, on dénombre 5 000 nouveaux cas par an, dont certains chez des enfants, développe-t-il. À terme, cela risque de devenir un problème sociétal. Les pouvoirs publics n’en prennent pas la mesure. » Et d’ajouter : « Avec ce projet, on essaie de créer une chaîne, de rassembler les gens autour de valeurs. C’est une belle aventure humaine. » Initialeme­nt, Luc Pace devait partir depuis Millau (Aveyron) en octobre 2020 mais ce premier élan a été interrompu, quelques jours plus tard, en raison du confinemen­t. (Photo M.B.) C’est donc le 1er mars qu’il est officielle­ment parti depuis Arles (Bouches-duRhône) jusqu’à Hendaye (Pyrénées-Atlantique­s).

Le 2 avril, rebelote, le sportif amateur est contraint de rentrer suite aux annonces gouverneme­ntales. Il repartira, vacciné, le 9 mai, empruntant la diagonale 7 depuis Quinssaine­s (Allier).

Un parcours semé d’embûches

Atteignant Strasbourg (BasRhin) le 3 juin, Luc Pace a depuis arpenté la diagonale 8, reliant Dunkerque (Nord) à Menton.

Depuis la cité du citron, il avait prévu de rejoindre Brest (Finistère) pour poursuivre son périple mais la situation sanitaire l’oblige, une nouvelle fois, à suspendre son aventure.

«Je ne sais pas quand je pourrai repartir, confie-t-il. C’est assez frustrant parce que physiqueme­nt, je suis au top, je suis en forme et prêt à repartir mais ce n’est pas possible pour l’instant.»

Il lui reste encore environ 8.500 kilomètres à parcourir.

MARGAUX BOSCAGLI (1) Luc Pace est sénateur de la Jeune Chambre Internatio­nal.

Pour suivre l’aventure, rendez-vous sur la page Facebook : Neuro’Run 9 Diagonales. Pour faire un don, rendez-vous sur le site : www.9diagonale­s-arsep.com

www.festival-musique-menton.fr

ROQUEBRUNE

Randonnée subaquatiq­ue Mercrediaoût,dehàh, encadrée par Rand’eau Evasion, Plage du Buse

Tarifs : 25 euros, réservatio­n). moins de 12 ans 20 euros sur

BREIL-SUR-ROYA

Contes des  coins du Monde Mercrediaoût,àh,sousles oliviers de Notre Dame du Mont. Embarquez pour une soirée Contes voyageurs, pour toute la famille, à partir de - ans

Contes d’ici, de là-bas… de partout et surtout d’ailleurs !

Découverte guidée du village : À la recherche de l’or vert

Mercredi  août à  h (durée :  h) Informatio­n et réservatio­n au 04.83.93.70.20 www.menton-riviera-merveilles.fr

LA BRIGUE Exposition des Artistes Valléens ou

aux Municipale­s à Paris (Ve), il obtient 11,89% des voix. (Photo d’archives M.A.)

fois ce spectacle je peux avoir le ton détendu : je sais qu’il est excellent. Et j’ai hâte de le faire découvrir aux Roquebruno­is. Reste à donner envie aux vaccinés de venir. On ira chercher les Monégasque­s s’il le faut. À partir du  juillet, j’ai bien constaté que j’avais moins de jeunes, mois de cancéreux, moins d’antivax dans la salle. Je me retrouve avec mon public fidèle : des vieux vaccinés. Dans les manifs des anti, c’est un peu « Boycottons les endroits où nous n’avons pas le droit d’aller ! »

Y aura-t-il des petites références locales dans votre spectacle ?

Je me suis toujours adapté au lieu où je venais. J’arrive le matin, je vais dans les restos, les cafés, pour connaître les potins roquebruno­is. J’adore le fait que les gens disent « vous connaissez tout », et puis ça me différenci­e de ceux qui font invariable­ment le même spectacle. Je prends toujours un temps de préparatio­n pour avoir le nom du maire, en savoir plus sur la piscine où les gens râlent… les gens prier, le virus s’en va. Mais quand ce sont des gens qui rient, il attaque ! Je suis tenté de dire que je suis Dieu et que mon spectacle est une messe. Mon avocat m’a répondu que si douze copains reconnaiss­aient qu’il s’agit d’un miracle et qu’un me trahissait ce serait bon…

Il y a de la musique, de la fête, du partage”

On ne parle pas assez des vaccinoliq­ues”

Y a-t-il moyen de rompre son CDI (confinemen­t à durée indétermin­ée) ?

Oui, si on est tous vaccinés. Dès le début, je dis qu’on ne parle pas assez des vaccinoliq­ues. Ceux pour qui c’est une drogue. Moi, je suis prêt à aller dans les quartiers de Roquebrune pour avoir une dose. Et puis il faut dire aux jeunes d’arrêter de se rouler des pelles. Sachez que j’imite la Covid sur scène. Je me transforme, avec une tête monstrueus­e. Mais il faut venir voir, ça ne se raconte pas…

La situation actuelle est un terreau génial pour l’humour… Oui, mais ce n’est pas agréable. Cela fait trois ans que je n’ai pas joué. J’avais monté le spectacle ADN avec ma fille, Camille, qui devait être proposé au théâtre de la Tour Eiffel. Mais avec les gilets jaunes, les représenta­tions n’ont pas pu avoir lieu. Alors on en a marre, on jouera coûte que coûte. En avant !

ALICE ROUSSELOT arousselot@nicematin.fr

Que la fête (re) commence, vendredi 6 août à 19 h 30 au château de Roquebrune. Tarif unique : 30 euros. Rens. www.festival-rcm.com

Navette gratuite sur réservatio­n avant 17h auprès de l’Office du Tourisme : 04.93.35.62.87.

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