L’oeil de Julien Espinosa

Quand Batum va, tout va

« Aux côtés des USA, les Bleus font désormais office de favoris pour ramener l’Or de Tokyo. Nous avons désormais une cible dans le dos et il faut l’assumer…

Les Italiens ont misé sur leur mobilité et leur agressivité défensive pour défier le collectif français et cela a bien failli réussir.  ballons perdus, c’est beaucoup ! Il fallait se sortir du piège, les Français l’ont fait. Au combat, d’abord, à l’image des sauvetages de Nico Batum... Et l’ajustement tactique, ensuite, a porté ses fruits. Le staff tricolore a encore trouvé la parade en faisant passer Batum au poste d’ailier fort () à la place de Yabusele. À l’opposé du duel face aux USA, les Français ont décidé de baisser la taille de leur  majeur et d’ajouter de la mobilité et de l’adresse extérieure pour faire face aux options défensives des Italiens. La Squadra avait décidé d’agresser nos porteurs de balle lors des actions d’écrans (les fameux pick-and-roll) pour casser les relations offensives entre De Colo, Fournier et Gobert. Avec Batum décalé en ailier-fort, les arrières français ont eu de nouveaux espaces à exploiter, Gobert a obtenu davantage de place dans la raquette et les artilleurs longue distance ont retrouvé des positions de tirs à  points. Les Bleus ont mérité leur demie ! »

Le Niçois de 37 ans a été coach d’Antibes (2011-19) et de Chalon-sur-Saône (2020-21).