Nice-Matin (Menton)

Une presse dans le Borrigo

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(Photo : Cryptom) sans acheter des choses toutes faites comme dans la plupart des escape games. « Le résultat est différent de ce qu’on trouve habituelle­ment dans les salles. Ça représente plus de boulot mais tout est invisible. Ceux qui ont l’habitude des escape games cherchent tous de la même manière. Ils sont trop confiants et ont étonnement du mal », sourit-il. Précisant que Cryptom fonctionne plus dans la logique de Da Vinci code que d’une chasse aux trésors.

« Pour l’instant, je ne suis pas soumis au pass sanitaire puisque les équipes sont constituée­s de quatre personnes maximum et ne se croisent pas », rassure-til par ailleurs.

Aurélie Gaotte a officielle­ment récupéré les clés lundi. Sur l’avenue Cernuschi, le commerce proposant des journaux et des jeux a trouvé repreneur. Il ouvrira à la clientèle entre le  et le  septembre, le temps de finir les travaux et de boucler le cycle de formations requis pour cette profession très encadrée. « Le local était en liquidatio­n judiciaire, il faut tout recréer, fonds de commerce compris », explique-t-elle. Précisant que le fait de repartir à zéro a du bon en termes de liberté. Pourquoi avoir repris ce commerce précisémen­t ? Entre autres parce qu’Aurélie y avait déjà travaillé, en .

« C’est un métier que je connais et que j’aime. J’ai acheté un appartemen­t dans le même immeuble, alors je n’aurai pas de contrainte­s de transport, sinon l’usure des semelles… », plaisante-t-elle. Administra­tivement, une telle démarche entreprene­uriale s’avère longue et lourde. Mais la jeune femme ne regrette pas. «Biensûr qu’il faut s’accrocher. Mais quand on est son propre patron, il faut bien quelques inconvénie­nts ! » Aurélie sait que l’attente des habitants est réelle, le commerce de quartier ayant été fermé trois ans. «Lacrisea permis de se rendre compte qu’on ne peut s’en passer. Lors du gros confinemen­t, de tels lieux étaient vus comme une occasion de sortie. Les gens avaient besoin de contact humain », souligne-t-elle. Ajoutant que sa boutique proposera de la presse, de la papeterie et de la carterie, des jeux, un point

Poste et un petit coin café.

« Au tout début, quand le confinemen­t a été instauré, j’ai eu quelques inquiétude­s.

Mais j’ai vite constaté que les presses ne fermaient pas, et augmentaie­nt au contraire leur chiffre d’affaires. Si j’avais monté un resto je n’aurais pas forcément eu le même discours…»

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