Méthodologie
(Photo S.B.) dépasse 25 °C, passerait lui de 65 jours par an (en moyenne) à 96. Signant l’une des pires hausses en France. « Avec 32 nuits caniculaires par an au début du siècle, Menton fait aujourd’hui partie des 10 % du territoire les plus touchés » peut-on également lire.
Et la moyenne pourrait affoler les compteurs avec 65 au total par an – d’après le scénario intermédiaire ! Quant aux journées à plus de 35 °C, à ce jour quasi inexistantes, elles devraient atteindre les 1,2 à 2,3 en moyenne. Dernière donnée prise en compte : les jours de gel, qui passeraient de quatre (actuellement) à 1 ou 2 seulement.
ALICE ROUSSELOT
Les données sur lesquelles s’appuie le moteur de recherche conçu par l’AFP sont issues du portail www.drias-climat.fr.
« En utilisant des modélisations climatiques européennes, les chercheurs de Météo France ont réalisé un ensemble de trente projections différentes du climat futur en France, en se basant notamment sur trois scénarios différents d’émissions de gaz à effet de serre établis par les experts climat de l’ONU (GIEC) : émissions maîtrisées, modérées ou non réduites », explique l’agence. Précisant que ces projections ont ensuite été corrigées via une méthode statistique, grâce à l’utilisation d’observations passées du climat.
C’est par ailleurs grâce à un système d’algorithme que l’AFP a pu sélectionner – parmi les points de données fournies – celui correspondant le mieux à chaque ville, en respectant notamment des critères d’altitude et de proximité. L’agence s’appuie sur six indicateurs, consciente que la seule hausse des températures ne suffit pas à illustrer les évolutions du climat. Quant aux comparaisons, elles se font sur des périodes de ans pour que des événements météorologiques isolés ne définissent pas, à eux seuls, une époque.