Vitesse et bruit contrôlés dans le Borrigo
Les polices municipales et nationales ont mené une opération de contrôle coordonnée, hier, dans le Borrigo. Objectif : lutter contre la vitesse et les nuisances sonores des deux-roues.
C’est une opération médiatique, mais le maire de Menton assume. « Les citoyens se plaignent souvent du bruit des deuxroues. Ils ne voient pas forcément les contrôles. La brigade routière de la police municipale en fait pourtant régulièrement, de manière mobile et discrète. Celle-là est plus spectaculaire. »
« On veut marquer les esprits », embraye son adjoint à la sécurité, Daniel Allavena. Et ça a plutôt bien fonctionné avec les lycéens de Pierre et Marie Curie. Hier, à 17 heures, une quinzaine de policiers municipaux et nationaux ont mené une opération coordonnée dans le Borrigo. Ils étaient postés de part et d’autre du rond-point Henri Sassi en bas du lycée. Objectif : contrôler la vitesse et le bruit des scooters trafiqués à la sortie des classes.
« Je n’ai jamais vu autant de flics », souffle un jeune à sa copine avant de détaler. Un groupe de lycéens reste planté devant les effectifs de police, visiblement amusés par la situation.
Il n’y aura pas eu de coup de filet. Quelques verbalisations ont été dressées pour non-port de gants ou franchissement de ligne blanche. Mais rien de comparable aux actions menées tout au long de l’année. De jour comme de nuit.
« Jusqu’à km/h »
Depuis janvier, la police municipale a dressé 274 verbalisations pour vitesse excessive dont 10 rétentions de permis de conduire. «Ona relevé des vitesses allant jusqu’à 114 km/h au niveau du tunnel », assure le responsable de la brigade routière, Erwan Jochum.
Et environ 27 verbalisations pour nuisances sonores ont été dressées, en particulier chez les deux-roues. «Ona la volonté de combattre les pots d’échappement modifiés, poursuit l’agent. L’amende est de 68 euros et il y a une immobilisation administrative du véhicule pour que le conducteur remette en état l’engin. » (Photo Jean-François Ottonello)
« Plus de verbalisations »
Côté police nationale, le commissaire compte plus de 320 contrôles depuis le début de l’année. Et revendique plus de 2 100 verbalisations dont 250 délictuelles, notamment pour conduite sous alcool ou stupéfiants. « C’est beaucoup, mais ça reste dans la moyenne nationale », rassure Abdel Bouzelmat, le chef de la circonscription de sécurité publique de Menton.
« On travaille régulièrement avec la municipale, de manière coordonnée pour assurer à la fois la sécurité des usagers de la route et la tranquillité publique », poursuit le commissaire qui remercie la Ville de mettre à disposition « du monde et des moyens dont on ne dispose pas ».
Bientôt des radars ?
La mairie a récemment fait l’acquisition d’un sonomètre et de jumelles laser pour lutter contre le bruit et la vitesse. Mais elle veut aller plus loin.
Jean-Claude Guibal aimerait installer des radars de vitesse fixes et de bruit dans les contre-allées des vallées du Careï et du Borrigo. «On attend un retour de l’Etat, précise son adjoint à la sécurité. Pour le radar antibruit, on est dans une première phase d’évaluation. On est en train de tester des radars qui ne sont pas encore mis sur le marché. »
CÉLIA MALLECK cmalleck@nicematin.fr
(DR)
Exposition « dans l’intimité des jardins » de Tony Szabo et Gilles Montelatici
Du samedi octobre au novembre à l’odysée bibliothèque.
Le vernissage aura lieu le vendredi octobre à h . L’aquarelliste Tony Szabo vous invite à parcourir les jardins façonnés de main d’homme et des paysages naturels entre Menton et Monaco. Après une belle exposition au jardin Botanique Val Rahmeh, il entreprend actuellement de poser son chevalet dans les jardins de Monaco. Pour ces deux occasions, il a fait appel au poète Gilles Montelatici dont le parcours personnel n’a cessé de se nourrir des jardins et des espaces naturels.
Entrée libre.
C’est le cancer le plus fréquent et meurtrier chez la femme. En 2018, 58 500 cas de cancer du sein ont été recensés en France. Il touche aussi en moyenne 500 hommes par an.
Plus il est dépisté tôt, plus on a de chance d’y survivre. Et c’est d’ailleurs pour ça que chaque année, pour Octobre rose, les établissements et professionnels de santé ainsi que les associations