Nice-Matin (Menton)

LE CANNET - MULHOUSE : 3-0

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Au Cannet, gymnase Maillan, le Volero Le Cannet bat Mulhouse 3 sets à 0 (25-21 en 28’, 25-17 en 22’, 27-25 en 34’) Arbitres : M. Rejaeyan et Mme Malagoli

800 spectateur­s environ

Volero Le Cannet : 53 (51%) attaques gagnantes, 3 aces, 6 contres, 15 fautes adverses.

Yaneva (Cap.) 11 pts, Carraro 1, Polder 9, Aleksic 6, Casanova 17, Mlejnkova 18, Parlangeli (Lib.). Puis Stojiljkov­ic, Martin, Palgutova, Mayer, Fortuna, Atkinson, Simanikhin­a (Lib.).

Entraîneur : Lorenzo Micelli

Mulhouse : 40 (40%) attaques gagnantes, 1 ace, 3 contres, 19 fautes adverses.

Olinga Andela (Cap.) 3 pts, Van Avermaet 9, Drewniok 6, Kastner 2, Haak 4, Coneo 15, Soldner (Lib.). Puis Lamprousi, Viggars, Jaegy, Novakovic, Pressley 5.

Entraîneur : François Salvagni

Dans la vie d’un club, il y a des matchs qui comptent forcément plus que d’autres. Pour le Volero Le Cannet, la première manche de la finale du championna­t de France disputée hier à Maillan face à Mulhouse en fait éminemment partie.

Auteures d’une saison sans égale - vainqueure­s de la Coupe de France et de la saison régulière -, les protégées de Lorenzo Micelli se sont octroyé le droit de disputer une finale de prestige face aux championne­s de France en titre, dans une salle Maillan pleine à craquer en guise de récompense. Et elles ont déjà réalisé une prestation XXL, en s’imposant largement et sans aucune contestati­on possible (3-0), hier.

Car, comme à leur habitude,

les Guerrières ont montré toute l’étendue de leur talent durant toute la rencontre : impeccable­s en réception, chirurgica­les au filet, et avec un état d’esprit exceptionn­el, elles ont survolé la première manche de ces finales et, avec le gain de ce match 1, se rapprochen­t d’un sacre historique et mérité.

Les cadres au rendez-vous

Contre une équipe de Mulhouse qui n’a jamais été dans son assiette, multiplian­t les approximat­ions, les Cannettane­s, agressives et surmotivée­s, ont su imposer leur volley et se rendre facile une rencontre qui, sur le papier, semblait bien plus équilibrée.

Avec des réceptions millimétré­es de Francesca Parlangeli

ou d’Eva Yaneva, ou bien des attaques surpuissan­tes de Heidy Casanova ou Michaela Mlejnkova, les Azuréennes ont littéralem­ent étouffé leurs adversaire­s. Les scores des sets sont d’ailleurs le reflet de l’écart entre les deux formations, hier soir. Si l’on excepte le troisième set dans lequel les Alsacienne­s ont bien failli jouer un mauvais tour aux Maralpines (elles menaient 20-22), ces dernières ont toujours fait la course en tête, sans jamais être inquiétées.

Des stats à sens unique

Avec 51 % d’attaques gagnantes (contre 40 %) et 6 blocs à 3, le Volero a encore prouvé qu’il était le meilleur club de France actuelleme­nt. Bien sûr, rien n’est encore fait. Il lui faut d’abord remporter au moins deux autres rencontres pour être sacré champion de France. Mais la prestation réalisée hier soir, sur l’entière lignée de celles produites depuis le début de la saison, est un signe qui ne trompe pas. Le Volero Le Cannet n’a pas encore inscrit son nom au palmarès, mais vient d’y graver le début de ses initiales. À lui de confirmer cet excellent début, demain soir (20h), à Maillan.

Textes : Romain HUGUES Photos : Sébastien BOTELLA

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