Nice-Matin (Menton)

Un élagage de platanes qui fait débat à Sospel

Les platanes de l’avenue Jean-Médecin et de la place qui porte leur nom ont été ébranchés, à une période que beaucoup estiment « trop tardive », pour plusieurs raisons. La municipali­té s’explique.

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La semaine dernière, de nombreux Sospellois ont pu remarquer que les platanes du village avaient tous été taillés. En effet, les arbres de l’avenue Jean-Médecin ainsi que ceux de la Place des Platanes ont été ébranchés, sous le regard perplexe de certains habitants.

Alors que l’été approche à grand pas, beaucoup se sont demandé si la période choisie par la mairie de Sospel pour tailler ces arbres représenta­nt une grande source d’ombre en période estivale, était réellement judicieuse. Aurait-il mieux valu attendre l’automne ?

Une période trop tardive

Sur les réseaux sociaux, plusieurs Sospellois se sont plaints du fait que l’élagage de ces arbres intervienn­e à une période si tardive de l’année : « C’est une très mauvaise décision pour les arbres en premier lieu, les platanes ne se taillent qu’en hiver ou à l’automne, le début du printemps est le pire moment pour eux » nous confie Jean-Marie Cevasco, un habitant du village.

Sollicitée, la mairie de Sospel précise que « cet élagage était prévu pour la fin du mois de mars, mais, compte tenu des démarches liées aux marchés publics et des disponibil­ités de l’entreprise retenue, les travaux ont été réalisés dans le courant du mois d’avril ».

Une proliférat­ion nocive

Les platanes peuvent effectivem­ent être très utiles en période de fortes chaleurs car leur grandeur et leur feuillage permettent de créer d’importante­s zones d’ombre sur deux des lieux les plus fréquentés du village. Néanmoins, cela permet aussi la proliférat­ion de nombreux insectes, tels que le tigre du platane (Corythucha ciliata) aussi connu sous le nom de « poux de platane ». Ces petites bestioles piqueuses-suceuses d’environ trois millimètre­s, aux ailes transparen­tes et dentelées se nourrissen­t de feuilles de platane mais peuvent également piquer les êtres humains. « Chaque été la mairie reçoit de nombreuses demandes pour lutter contre

(DR) le chef d’État. Barack Obama, Angela Merkel, le président de l’Inde Pranab Mukherjee, la reine d’Angleterre, les présidents français bien sûr…

Nous organisons également des dîners de charité. Je n’oublierai jamais en 2012 le dîner pour la paix que nous avions fait en Israël pour la Fondation Shimon Peres. C’était avec une brigade composée à 50 % de Palestinie­ns et 50 % d’Israéliens, réunis sous le même uniforme. Preuve que la cuisine qui est un moment de partage permet de rassembler. » Faire le bien et rassembler par sa cuisine. Voilà ce qui anime Christian Garcia, qu’il soit dans sa cuisine du palais princier comme à la table d’un chef d’État aux côtés de ses pairs du Club des Chefs des Chefs. Une entité qu’il préside d’ailleurs depuis 2007. « Pour durer à ce poste, il faut savoir rester à sa place, confie le chef. On n’a pas à se mettre en avant. On n’a rien à vendre. Je dis toujours : les étoiles, ce sont le prince et la princesse qui me les décernent ! »

J. B.

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Les platanes de l’avenue Jean Médecin ont été taillés la semaine dernière par une entreprise mandatée par la mairie.
 ?? ?? Avec le Club des Chefs de Chefs, Christian Garcia a côtoyé de nombreux chefs d’État, comme Angela Merkel, ancienne chancelièr­e fédérale d’Allemagne ou encore Barack Obama, président des États-Unis.
Avec le Club des Chefs de Chefs, Christian Garcia a côtoyé de nombreux chefs d’État, comme Angela Merkel, ancienne chancelièr­e fédérale d’Allemagne ou encore Barack Obama, président des États-Unis.

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