MOTO Enzo de la Vega s’en souviendra
On attendait les Kawasaki de Florian Marino le Cannois (n°11) et d’Alan Techer le Grassois (n°4). Finalement, on a vu la Yamaha n°94 d’Enzo de la Vega ! Alors qu’il découvrait l’épreuve d’ouverture du championnat du monde d’endurance (EWC), les 16 et 17 avril derniers, le Laurentin de 22 ans associé à Johan Nigon et Hugo Robert au sein du LH Racing Team s’est invité dans le top 10. Meilleur pilote azuréen de cette 45e édition des 24 Heures du Mans, s’il vous plaît ! « Sept mois après un baptême du feu inachevé au Bol d’Or où j’avais remplacé in extremis un pilote indisponible sur la Yam’ du Team 202 pour effectuer trois relais, il s’agissait de ma première véritable expérience », raconte le néophyte, irréprochable d’un bout à l’autre. « Déjà présente en 2021, l’équipe passait la deuxième, elle. Mais on (DR) pouvait s’appuyer sur un guide aguerri en la personne de Johan (Nigon, vainqueur de la catégorie Superstock au Mans en 2019, ndlr). Il a su imprimer le rythme, canaliser notre fougue quand il le fallait ».
La mise à feu, un « grand moment »
Dès les qualifications, le sociétaire du Racing Moto Club Laurentin s’acquitte parfaitement de sa tâche en signant le meilleur temps du trio. Résultat : il est désigné pour négocier la mise à feu depuis le 15e rang de la grille de départ. «Devant des tribunes pleines à craquer, ce fut un grand moment que je n’oublierai pas de sitôt ! »
La suite ? « Aucun problème mécanique à déplorer ! Seul le pneu arrière, déchapé à deux reprises sans explication, nous a quelque peu ralenti. La nuit s’est bien passée. J’ai aimé cette atmosphère particulière. On termine 10e au général et 6e Superstock. Belle perf’ pour commencer ».
Aujourd’hui, Enzo de la Vega, engagé en parallèle sur le front du championnat de France Supersport 600 avec sa propre structure, le Perles de Fruits Racing Team, a déjà le regard tourné vers les deux autres échéances majuscules se profilant droit devant : les 24 Heures de Spa-Francorchamps (2-5 juin) et le Bol d’Or (15-18 septembre). « On a une bonne marge de progression dans le domaine de la consommation. Au Mans, les meilleures machines Stock bouclaient entre 33 et 35 tours par relais... et nous pas plus de 31. Donc il faudra impérativement améliorer ce paramètre pour aller plus haut ».
G. L.