Une autre frappe a fait au moins dix victimes
Au moins dix personnes sont mortes et quinze ont été blessées dans une frappe russe sur une usine à Avdiïvka, une ville de 30 000 habitants de l’Est de l’Ukraine, a annoncé hier le gouverneur de la région de Donetsk. « L’information va être encore clarifiée et le nombre de victimes pourrait probablement être plus élevé », a-t-il ajouté, accusant l’armée russe d’avoir visé « les travailleurs qui attendaient le bus » pour rentrer chez eux.
Emmanuel Macron a appelé hier le Président russe Vladimir Poutine à « permettre la poursuite des évacuations » du complexe métallurgique ukrainien d’Azovstal à Marioupol, a annoncé l’Élysée après un appel téléphonique de 2h10 entre les deux dirigeants. Cette évacuation doit se faire « en coordination avec les acteurs humanitaires et en laissant le choix aux évacués de leur destination, conformément au droit international humanitaire », a précisé la présidence française, alors que l’armée russe a lancé un assaut contre l’usine (lire ci-dessus), d’où 101 civils ont été évacués.
« Exigence de cessez-le-feu »
Lors de cet échange, Emmanuel Macron a de nouveau « exprimé sa profonde préoccupation concernant Marioupol et la situation dans le Donbass ». La discussion téléphonique était la première entre les deux dirigeants depuis le 29 mars et la découverte du massacre de Boutcha.
Elle fait suite à l’entretien téléphonique qu’a eu samedi le chef de l’État français avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Au cours de l’appel avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a « marqué sa disponibilité maintenue à oeuvrer aux conditions d’une solution négociée pour permettre la paix et le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine », renouvelant « son exigence de cessez-le-feu ».