Nice-Matin (Menton)

Rivère : « Vingt-cinq

Il a racheté le club en 2011 et l’a accompagné dans sa spectacula­ire ascension : onze ans après, il rêve de ce trophée.

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Onze ans après votre arrivée au club, vous allez vous rendre pour la première fois au Stade de France pour une finale de Coupe…

Il était temps (il sourit).

Qu’est-ce que cela vous procure ?

Ce qui m’a toujours intéressé plus que tout, c’est la progressio­n de l’équipe. Quand on a la prétention d’être dans le haut du panier en France, ce qui n’est pas aisé, on est obligé de passer par ces moments-là et d’aller chercher un titre. La pression est vraiment montée depuis l’entraîneme­nt au Stade de France, elle est bien là.

Peut-on évoquer cette finale comme un aboutissem­ent pour un président ? On n’avait jamais été performant en Coupe depuis mon arrivée. Le match à Amsterdam reste un moment rare, d’intense émotion mais il est désormais derrière nous. La finale est devant, on ne l’a pas encore vécue. En fonction de son dénouement, elle restera comme un moment à part, c’est une évidence.

Aviez-vous des rêves de trophée au moment de racheter le club en 2011 ? Non, non, ce n’était pas ça. Je l’avais dit, à l’époque, dans Nice-Matin. Mon idée était de placer l’OGC Nice dans la première partie de tableau et, de temps en temps, d’aller chercher une Coupe d’Europe. On a plutôt respecté la feuille de route (sourire en coin).

Aujourd’hui, les ambitions sont différente­s, plus élevées.

Vingt-cinq ans que la ville attend un titre… C’est trop long. On a une magnifique opportunit­é de remporter une Coupe, mais Nantes pense comme nous. Une finale, c’est du 50-50. Ramener ce trophée à Nice, pour les supporters, tous ceux qui nous accompagne­nt depuis toutes ces années, nos équipes, ce serait une formidable récompense.

Il y aura plus de 20000 Niçois à Paris…

C’est une fierté. Cela prouve que le Gym peut mobiliser du monde. Voir la ville en rouge et noir, le soutien de la mairie, c’est plaisant. Tout le monde me parle de cette finale depuis des semaines.

L’attente est-elle trop forte ?

Avant les matchs, je suis assez détendu. Je ne vous cache pas que, là, je sens un truc en plus, une pression singulière. On a tellement envie d’offrir du bonheur aux Niçois. Ce serait un grand moment. Je pense que c’est le match durant lequel je vais le plus stresser. Après, ça va dépendre du scénario du match.

Allez-vous jeter du sel dans la pelouse du Stade de France ou autre ?

Non, je ne suis absolument pas superstiti­eux. Je me refuse de l’être, on ne s’en sort plus quand c’est le cas. Se retrouver en finale de Coupe de France, c’est une fierté pour un club et, donc, pour un président. Mais je n’en fais pas quelque chose de personnel.

Le match durant lequel je vais le plus stresser”

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