La mairie de Menton veut sensibiliser les trottinettistes
L’utilisation des trottinettes électriques est de plus en plus fréquente à Menton, mais aussi dangereuse. C’est pourquoi la mairie souhaite commence une campagne de sensibilisation.
Après s’être occupée du stationnement des deux roues, la mairie de Menton s’attaque à présent aux trottinettes électriques. Car si elle reconnaît leur praticité, elle « regrette que l’État oublie de légiférer leur utilisation. » Le premier adjoint à la Sécurité, Christian Tudès, explique notamment que « pour les deux roues, vous êtes obligé d’avoir un casque et des gants, mais pour la trottinette il n’y a rien. »
Or, les trottinettistes ne respectent pas toujours le Code de la route, mettant en danger les autres, mais aussi eux-mêmes. Toutefois, la municipalité n’a pas la main sur ce genre de décision. Elle doit donc passer par des moyens différents, pour rappeler les conducteurs de ces engins de déplacement personnel (EDP) à l’ordre. (Photos Jean-François Ottonello)
à divers salons qui traitent des mobilités douces par exemple» , précise le premier adjoint. La signalétique va également être renforcée, « sur les sites les plus concernés. » routière. « Cela sera en lien avec nos services éducatifs et jeunesse, poursuit Christian Tudès. On fera, en même temps que le scooter, une campagne de sensibilisation, en incluant, si on le peut, quelques vidéos chocs, pour montrer aux jeunes qu’un accident de trottinette peut être gravissime. »
L’installation de pistes cyclables semblant compliquée dans la cité du citron, la mairie souhaite tester les voies partagées. Avec, pour lieu d’expérimentation, la rue Pasteur. « C’est un axe dans lequel la voiture n’est plus prioritaire. C’est le piéton, le cycliste ou le trottinettiste qui le sont et on impose aux véhicules légers de rouler au pas. » L’idée étant d’obtenir une circulation plus respectueuse entre les différents usagers et véhicules. « Il n’y aura plus de difficulté de cohabitation, car ce n’est plus une voie de circulation normale, mais une voie de circulation partagée. » Toutefois, ce projet n’est pas à l’ordre du jour, car encore à l’étude. se révèle inefficace. «La campagne débute maintenant, et durera peut-être jusqu’à fin juin. Puis, dans le gros de l’été, s’il y a des comportements dangereux, on passera à la verbalisation. » Toutefois, de nombreux trottinettistes roulent sur les trottoirs afin d’éviter le danger de la route. Seront-ils verbalisés ? Pas forcément… «Il y a une interdiction de principe sur les trottoirs, mais on n’a pas envie que les gens aillent se faire écraser sur la route, rassure Christian Tudès. Ce qu’on veut, c’est que sur les trottoirs, il n’y ait pas d’excès. On peut parfaitement cohabiter si on sait se modérer dans son allure et son comportement. Je préfère, avoir une trottinette sur les trottoirs à 5 km/h en compagnie des piétons, plutôt qu’une qui roule à 60 km/h sur la route. Que ce soit pour la propre sécurité du trottinettiste ou celle des autres usagers de la route. » Dans ces cas-là, la police devrait donc « laisser faire. »
Au bout du compte, la Ville souhaite rappeler à l’ordre les trottinettistes, sans pour autant les décourager à utiliser ces engins. « On veut développer ce genre de mobilité douce, pour des tas de raisons : désencombrer le centre-ville, l’environnement et l’écologie, ou parce que c’est un impératif économique pour beaucoup de personnes. Cela n’a que des avantages, sauf la sécurité, qui est trop traitée à la légère. »
FIONA BARRILE fbarrile@nicematin.fr
(Photo A.R.) aux abonnés absents. Pour la simple raison qu’ils n’ont rien à vendre, victimes de leur succès. « L’effet Covid a été bénéfique pour eux, les gens ont repensé leur manière de voyager… »
La totalité des bénéfices servira à mener des actions caritatives à échelle locale. L’argent récolté – via la pub – en 2021 a ainsi permis d’aider les Coeurs du Campanin, acquérir du matériel de sport pour la fondation Bariquand Alphand, et acheter (prochainement) un voilier adapté pour les enfants handicapés à la Maison de la mer.
Changement d’organisateurs
Parmi les nouveautés, on citera un changement à la tête de la commission organisatrice de l’événement au sein du Rotary. Désormais confiée à Philippe Enée et JeanChristophe Rapuc.
« Chaque nouveau directeur de commission apporte des modifications, il faut souvent deux trois ans pour fignoler. C’est ainsi qu’on régénère le salon, et qu’on le stabilise », souligne le futur président du Rotary mentonnais, Thomas Lançon, qui prendra les rênes du club service à compter du 26 juin. C’est ainsi sous sa mandature qu’un nouvel événement sera organisé les 8 et 9 octobre prochains : un salon du véhicule… d’occasion !
ALICE ROUSSELOT