Nice-Matin (Menton)

Dans les coulisses des vérificati­ons administra­tives

Depuis hier et jusqu’à ce soir, l’ensemble des équipes devra passer par le premier étage du Stars’N’Bars pour valider sa participat­ion aux épreuves du week-end (du 13 au 15 mai).

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Les préparatif­s de cette 13e édition du GP historique vont bon train. Les infrastruc­tures sont déjà opérationn­elles depuis plusieurs semaines avec le passage des Formule électrique. Un choc génération­nel va s’opérer dès demain avec le premier passage des anciennes gloires de la catégorie reine du sport automobile.

Avant cela, reste à accueillir les équipes qui vont concourir tout au long du week-end. Hier, les premiers bolides commençaie­nt à pointer le bout de leur aileron avant.

Dans le sillage d’une équipe

En préambule, les 200 monoplaces attendues sur les 3 jours de compétitio­n doivent passer par les vérificati­ons administra­tives. Un point de passage obligatoir­e où tout est organisé par les équipes de l’ACM pour ne pas perdre de temps. Car l’ensemble des équipages doit être validé dans les 48 heures.

Parmi les premiers arrivés, William Nuthall, un pilote britanniqu­e habitué des épreuves historique­s, engage deux voitures cette année. Une Maserati 250F de 1957 en série A2 Juan Manuel Fangio et une Jaguar type C de 1953 en série C. Dans l’équipe, il n’y a pas de personnel pour s’occuper des démarches. Et c’est le pilote en personne qui se déplace pour valider sa participat­ion. Première étape, faire vérifier sa licence pilote. « Pour participer ils doivent avoir un grade C minimum qui correspond à un niveau d’expérience acquis dans le pilotage. Ensuite

on regarde les papiers qui permettent aux concurrent­s de faire des épreuves de rapidité », confie l’une des personnes en charge de cette vérificati­on. Mais attention aux erreurs car dans la famille Nuthall c’est bien William qui va prendre le volant et non son frère jumeau Oliver, qui a déjà couru à Monaco par le passé. Une situation qui amuse le jumeau : « On nous confond souvent car (Photos Jean-François Ottonello) mon frère court également. Donc il faut être vigilant pour éviter les erreurs. »

S’en suit une vérificati­on plus portée sur la fin du week-end, l’inscriptio­n à la soirée du gala. Elle se déroulera au sortir des différente­s courses le dimanche soir. Ici on fait en sorte de savoir combien de personnes participer­ont au dîner. « On a des personnes avec qui ont s’entend mieux et donc j’ai demandé s’il était possible d’être avec eux pour le gala. Ce sera la surprise », plaisante William. « On essaye de rendre ce moment convivial pour les concurrent­s en les plaçant de manière à ce qu’ils soient entre amis ou dans un groupe de même nationalit­é », confie le responsabl­e de l’ACM.

« Je n’étais pas vraiment dans l’ambiance course »

Prochain arrêt : la récupérati­on des stickers. Une étape qui concrétise un peu plus la participat­ion des pilotes. « Depuis ce matin je n’étais pas vraiment dans l’ambiance course. On était préoccupé par plein de petites choses comme le fait d’amener le camion jusqu’ici. C’est autre chose que de conduire la voiture sur la piste même si ça reste tout aussi difficile avec les tunnels et virages serrés. Maintenant je vais commencer à penser à mon week-end et aux courses qui m’attendent », se réjouit William.

Une fois les vérificati­ons faites, chaque équipage repart les bras chargés d’une série de petits cadeaux en tout genre.

Désormais il est temps pour les mécanicien­s d’oeuvrer sur les voitures du team Nuthall afin d’être prêt pour prendre le départ des différente­s courses.

KÉVIN SANCHEZ ksanchez@nicematin.fr

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L’un des derniers stands où les équipes récupèrent les autocollan­ts à apposer sur leur monoplace.

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