NICE SAINT-ETIENNE : 4-2
A Nice (Allianz Riviera) : Nice bat Saint-Etienne 4 à 2 (0-2)
Arbitre : R. Buquet Possession de balle : 64 % à Nice, 36 % à SaintEtienne.
Buts : Bard (52), Delort (60, 62), Boudaoui (80) pour Nice. Bouanga (11), Youssouf (45+5) pour Saint-Etienne. Avertissements : Daniliuc (44), Kluivert (65) à Nice. Maçon (37), Mangala (54), Moukoudi (85) à SaintEtienne.
NICE : Benitez - Daniliuc, Todibo, Dante (cap), Bard (Amavi 83) - Kluivert (Stengs 83), Lemina (Schneiderlin 78), Rosario, Brahimi (Boudaoui 79) - Delort, Gouiri (Guessand 74)
Entraîneur : Christophe Galtier SAINT-ETIENNE : Bernardoni Sow, Moukoudi, Mangala Maçon (Thioub 73), Youssouf (Moueffek 74), Camara - Gabriel Silva, Boudebouz (cap) (Aouchiche 64), Bouanga (Hamouma 81), Nordin (Crivelli 64) Entraîneur : Pascal Dupraz
Il leur aura donc fallu une mi-temps pour passer à autre chose et évacuer la frustration de la finale de Coupe de France perdue, sans jouer, contre Nantes, quatre jours plus tôt. Hier, les Niçois ont d’abord fait peine à voir, servant une première mi-temps indigeste, sans aucun liant dans leur jeu, aucune maîtrise collective de chaque côté du terrain. Il n’y a rien eu, rien de rien, pas un semblant d’occasion face à des Stéphanois, pourtant moribonds, qui sont sortis deux fois de leur camp pour aller tranquillement battre Benitez, abandonné par les siens. Pour couronner ce spectacle désolant, une partie de la Populaire Sud n’a rien trouvé de mieux que de mettre fin à sa grève des encouragements en détournant le chant en hommage à l’attaquant nantais Emiliano Sala, ce qui a provoqué un véritable tollé, un sentiment de honte chez tous les autres supporters niçois et obligé le club à communiquer dès le coup de sifflet final (voir page suivante). Ce premier acte en enfer, affligeant et troublant sur et en dehors du terrain, a été escorté de sifflets sur chaque ballon touché par un joueur niçois, des olas sur des séquences de passes stéphanoises, des insultes à l’encontre de Stéphanie Frappart et, enfin, une bronca de tout le stade à la mi-temps, qui a logiquement sanctionné la pauvreté du jeu déployé, sorte de prolongement de la bouillie proposée au Stade de France.
Delort, encore et encore !
A ce moment précis, le Gym était éjecté de la course à l’Europe, en lambeaux, et son image salie par le détournement ultra désolant de l’hommage à un homme disparu, ce qui pourrait rapidement faire réagir le board d’Ineos mais aussi les instances.
Il fallait se pincer pour se dire que cette équipe avait été capable d’être dauphine du PSG pendant de longues semaines cet hiver. Tout ça pour en arriver là, à tout perdre face à Saint-Etienne, un mercredi soir devant des tribunes à moitié vides, c’en était trop pour Dante et, surtout, Todibo qui ont su remobiliser le groupe, à la pause, pour écrire un nouveau scénario de frappadingues et faire chavirer les