Cavigal : c’est maintenant !

Chaque équipe de Proligue qui se rend dans cette salle la redoute. Cet antre, loin des grandes affluences d’Ivry, Caen ou Tremblay, mais réputé dans le milieu du hand. Les adversaires du Cavi’ évoquent à chaque fois le public de Pasteur avec crainte. Les fans seront un plus ce soir pour un choc contre Tremblay qui dira si Nice peut se qualifier en playoffs. « J’aimerais une salle pleine, c’est important pour nous. On a besoin d’eux », confie le coach niçois, Edu Roura Fernandez. Même si le Cavigal a pris autant de points à domicile qu’à l’extérieur, jouer les deux dernières journées à la maison est un vrai avantage. Surtout face à une équipe plus étoffée. « Ils sont préparés pour monter en D1, enchaîne le technicien azuréen. Nous sommes plus limités en nombre et on essaie seulement de viser les playoffs ».

Avant ce match, les faits sont simples : direction les phases finales si le Cavigal gagne ce soir et la semaine prochaine. C’est aussi le cas pour Tremblay. « C’est important que l’équipe soit sereine, explique le coach niçois. On doit garder nos habitudes car il y aura déjà de la tension et de l’enjeu. Cela peut se jouer sur tellement de choses. Il faut rester sur ce que l’on sait faire ». Et s’appuyer sur les hommes forts comme Axel Oppedisano et Alexis Bon. Ils ont permis à leur équipe de ramener une victoire de Sarrebourg (30-33) après une première mi-temps ratée. Il faudra être à 100 % pendant une heure pour espérer gagner ce soir, et mettre un coup de massue sur une équipe qui pourrait douter après sa défaite à Billère. «On tire beaucoup sur les joueurs, c’est normal d’avoir des douleurs avec le peu de rotations, mais je pense que l’équipe sera au complet », achève le coach.

JULIEN DUEZ