Nice-Matin (Menton)

Retour dans le Menton d’antan, avec l’associatio­n la Capeline

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On a fait cette exposition, car beaucoup de gens nous demandaien­t ce que les Mentonnais de l’époque consommaie­nt et cultivaien­t. » « On », c’est l’associatio­n La Capeline de Menton. Et l’exposition, c’est Un samedi à la campagne sous la topia. Présentée sous forme de photos et de textes, elle est installée dans la maison des Arts et traditions populaires, A Casa dou Païgran (La maison de grand-père), située 7 rue Mattoni, à Menton. Son objectif : faire découvrir l’agricultur­e d’antan et ce que les Mentonnais faisaient de leurs week-ends. « La topia, cela veut dire la tonnelle en Mentonnais, précise Élodie Sartore, présidente de la Capeline. À l’époque, les gens avaient souvent une parcelle de terrain, avec une tonnelle et ils y allaient les week-ends en famille. »

Des photos du vingtième siècle

Un mode de vie visible au travers de témoignage­s d’anciens et des photos d’archives, récupérées par l’associatio­n.

Lucie et Élodie Sartore.

Via ses membres ou les archives de la Ville. « Ce sont des photos du vingtième siècle, qui permettent de retrouver l’esprit de la campagne et de famille d’avant. »

En parallèle des photos, l’exposition présente les aliments cultivés par les Mentonnais à l’époque. Revenant ainsi sur ce qu’ils consommaie­nt. Des figues, du citron, du raisin, de l’oignon rose, des blettes… des produits que l’on retrouve encore aujourd’hui, dans la cuisine de la cité du citron. « Il y avait aussi le raisin framboise. C’est un fruit particulie­r, qui recouvrait les tonnelles, car il poussait bien et avait des feuilles plus grandes que du raisin classique. Mais

(Photo J. B.) le salaire de 15 à 16 %. Donc aujourd’hui il y a un manque ici à Monaco. C’est pourtant un pays riche, sur 2 km2, il y a un PIB de 6 milliards d’euros et ils n’ont pas perdu d’argent pendant la crise sanitaire. Donc arrêtez de nous raconter des histoires ! »

« Oui, reprend un autre représenta­nt du syndicat des cuisiniers, ils ont quinze jours, je dis bien quinze jours, pour nous fournir un calendrier précis avec des réponses par écrit. Sinon au Grand Prix, on sera là ! »

JULIE BAUDIN jbaudin@nicematin.fr

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