NICE - LILLE : 1-3
A Nice (Allianz Riviera): Lille bat Nice 3 à 1 (0-1) Arbitre : T. Leonard Possession de balle.
Nice : 61 % / Lille: 39 %
Buts.
Nice : Kluivert (31)
Lille : David (52, 61), Weah (90+5)
Avertissements.
Nice: Lotomba (45), Kluivert (90+2)
Lille: Gudmundsson (12), Gomes (66), Weah (90+4)
Les équipes:
Nice : Benitez - Lotomba (Daniliuc 59), Todibo, Dante (cap), Bard - Boudaoui (Brahimi 59), Rosario (Schneiderlin 73), Lemina (Thuram 67), Kluivert Delort, Gouiri (Guessand 73) Entraîneur: Christophe Galtier Lille : Léo Jardim - Celik, José Fonte (cap), Djaló, Gudmundsson (Bradaric 46) - Weah, Zhegrova (Bamba 46), Gomes (Yoro 78), Onana - B. Yilmaz (Lihadji 86), David (Pied 90+2) Entraîneur: Jocelyn Gourvennec
Si souvent renversant, le Gym a cette fois été renversé. Au pire des moments. Monaco, face à Brest, et le bourreau du soir lillois ont démontré que la remontada n’était pas une spécialité niçoise. Virtuellement troisièmes à la pause, les Aiglons ont dégringolé à la sixième place à l’aube de la dernière journée. La faute à une seconde période à l’envers après une première mi-temps séduisante. « C’est une immense déception. Je ne pouvais pas expliquer la première période face à St-Etienne, mercredi, cette fois c’est l’entame de deuxième période qui est inexplicable, lâchait un Christophe Galtier désabusé. On a fait vingt minutes complètement à côté de nos pompes et redonné espoir à une équipe complètement déboussolée en première période.»
La soirée avait si bien commencé...
Souvent brouillons en première mi-temps, les Aiglons avaient cette fois décidé d’attaquer fort. Du mouvement, des dédoublements, la menace prenait forme à mesure de l’application mise par Boudaoui dans les centres. C’est de là qu’arrivera l’ouverture du score d’un Kluivert qui laissera des regrets à force de ne pas toujours montrer ce visage. Remuant, Gouiri l’était tout autant mais Jardim n’a jamais craqué pour lui éviter un quinzième match de rang en Ligue 1 sans but. La Populaire Sud aussi se montrait sous son meilleur jour, l’hommage à Sala était chargé d’émotion à la 9e minute, les résultats étaient favorables sur les autres terrains de Ligue 1 : tout était parfait pour que l’Allianz passe une excellente soirée. Ne manquait que ce second but qui semblait si proche sur le double poteau de Delort (36’). Chose qui n’arrivera jamais.
Parce que cette équipe rouge et noire est aussi imprévisible que son public, elle a laissé filer son ticket européen. La BSN s’est mise dix minutes en sommeil, le temps pour Jonathan David de sortir de sa torpeur après six cents minutes sans marquer. La confiance avait changé de camp, le Losc était revenu métamorphosé. « On était mangé dans la conquête du ballon, on était loin du passeur, du frappeur. C’était très dur face à cette grosse première période niçoise, reconnaissait Gourvennec. Mais Nice ne pouvait pas faire ce pressinglà sur un troisième match en huit jours, notamment après