Nice-Matin (Menton)

Nicolas Tachat : « Ce sera du 50-50 »

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Nicolas Tachat, capitaine du Stade Niçois estime que les siens peuvent croire en leur chance d’atteindre le dernier carré. De son propre aveu, ce sera du 50-50.

Comment expliquer cette place à l’issue d’une saison en dents de scie ? On a mis un peu de temps à se lancer dans cet exercice, et à trouver nos automatism­es. Nous avons manqué de précision sur l’ensemble de nos matchs. Ça nous coûte cher à l’arrivée. Il y a des saisons sans, ça peut arriver. Ce n’est pas la qualité du groupe qui est remise en cause.

Ce barrage sur la pelouse de Valence Romans est un choc entre deux prétendant­s annoncés à la montée…

On est sans pression de notre côté. On a fini à la 6e place, et on sait qu’on n’a pas été les meilleurs cette année. Ça nous libère d’une certaine pression sur ce match à éliminatio­n directe. On ne joue pas chez nous, et Valence Romans veut remonter immédiatem­ent après être descendu. Nous aussi on veut accéder à la Pro D2, mais ça ne serait pas un scandale de ne pas y arriver.

Ton regard sur l’adversaire ?

C’est une équipe dense à tous les niveaux, et pour moi la mieux structurée de ce championna­t de Nationale. C’est très fort sur les fondamenta­ux, avec du bon rugby déployé. C’est là qu’ils nous ont fait mal sur nos deux affronteme­nts en phase régulière. Comment expliquer ce bilan à l’extérieur cette saison avec seulement trois victoires ?

Il y a eu du turnover sur des rencontres et un manque de précision évident de notre part. Nous n’avons pas bien abordé certains matchs à l’extérieur. L’aspect mental n’a pas été au top. Et à ce niveau-là, ça ne pardonne pas. Mais toutes les séries sont faites pour avoir une fin. J’espère qu’on va changer ça. Ça me rappelle étrangemen­t Narbonne l’an dernier, qui a fini par tout rafler.

Sur un tel match, la saison régulière compte-elle encore vraiment ? Maintenant que ce barrage est là devant nous, on laisse la phase régulière derrière nous. Tous les compteurs sont remis à zéro. Il faut aller se battre et tout donner. Il y a 80 minutes pour continuer d’y croire et de s’accrocher.

Qu’est-ce qui fera la différence ?

Le nombre de fautes. L’équipe qui en fera le moins passera. Comme dans chaque rencontre au couteau, la discipline sera primordial­e. Il va faire chaud, et on devra se montrer capable de tenir le ballon et d’enchaîner les temps de jeu. C’est la première formation qui rompt en défense qui se mettra en danger.

On ne va pas inventer le rugby, c’est un match de phases finales. Ce sera du 50-50.

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