Nice-Matin (Menton)

LIMOGES - MONACO : 88-89

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A Limoges (Beaublanc),AS Monaco bat Limoges CSP 89-88 (2614, 20-22, 10-31, 33-21). Arbitres : MM. Bissang, Foucault et Vigne. Limoges CSP :32 tirs réussis sur 66 tentés dont 13 sur 32 à trois points et 11 sur 16 aux lancers francs; 36 rebonds (Paumier et Spencer, 6) dont 7 offensifs; 18 passes décisives (Invernizzi, 6); 4 intercepti­ons; 10 balles perdues; 22 fautes collective­s.

Les points : Harper 22, Massingbur­g 18, Lang 18, Invernizzi 5, Paumier 4, puis Crusol 3, Jakovics 6, Pinkins, Ndoye 5, Spencer 7. Non entrés en jeu : Desseignet, Mambo

Monaco : 30 tirs réussis sur 61 tentés dont 15 sur 35 à trois points et 14 sur 28 aux lancers francs; 36 rebonds (Westermann, James et bacon, 6) dont 8 offensifs; 23 passes décisives (James, 11); 4 intercepti­ons; 10 balles perdues ; 21 fautes collective­s.

Les points : James 21, Westermann 16, Ouattara 2, Fall, Motiejunas 15, puis Lee 11, Bacon 14, Thomas 8, Boutsiele 2, Andjusic. Non entré en jeu : Demahis-Ballou.

défaut de jouer l’Europe cette saison, le Limoges CSP et son public en ont eu un aperçu hier soir à l’occasion de ce match tout sauf de gala face à cette équipe de Monaco taillée pour les joutes de l’Euroleague où elle a été éliminée aux portes du Final Four après une série dantesque contre l’Olympiakos. Si les hommes de Massimo Cancellier­i ont fini par s’incliner devant la Roca Team, ils ont quitté Beaublanc la tête haute. Ils ont même fait un tour d’honneur dans un Palais des sports fier de cette équipe définitive­ment pas comme les autres. « Merci Limoges, merci Limoges », chantaient d’ailleurs les Ultras Green pour accompagne­r la sortie de leurs joueurs, auteurs d’un magnifique match mais finalement battus d’un rien.

Les Limougeaud­s ont tenu tête pendant 40 minutes à l’armada monégasque, mais la bande à Mike James a finalement eu le dernier mot.

Westermann fait plier Limoges

Le Limoges CSP a seulement fini par céder à la dernière seconde, à l’issue d’un improbable concours de lancers francs, dont Léo Westermann est finalement sorti grand vainqueur. Au-delà de ces deux derniers points marqués, près de sept ans après son départ de Limoges, le capitaine monégasque a joué un très mauvais tour à son ancienne équipe en réussissan­t trois paniers longue distance dans le dernier quart-temps. « Il a fait un bon match… C’est dur d’être content pour un adversaire mais quitte à perdre, autant que ce soit à cause de lui », reconnaiss­ait son ami Nicolas Lang.

La Roca Team, elle, pouvait souffler. Elle venait de s’imposer au terme d’un match qu’elle avait parfaiteme­nt commencé à l’image de son pivot Donatas Motiejunas mais dont elle avait fini par perdre le fil, très embêtée par la zone limougeaud­e. « On a rarement été confronté (Photo PQR/Populaire du Centre) à ça cette saison, avouait Léo Westermann. On a mis du temps avant de savoir l’attaquer. »

Le CSP a profité du nouveau coup tactique de son coach, dont le travail a encore été salué par tous ses adversaire­s, Sasa Obradovic en tête, pour prendre ses aises dans un troisième quart-temps de très haut niveau (67-56, 30e).

Les Limougeaud­s auraient sans doute remporté cette rencontre face à n’importe quelle autre équipe du championna­t. Mais Monaco n’est pas comme les autres. La Roca Team a trouvé le moyen de revenir dans la partie puis de coiffer son adversaire. La voilà désormais revenue à hauteur de l’ASVEL en tête du classement, avant la dernière journée mardi à Cholet.

MATTHIEU MAROT

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