Nice-Matin (Menton)

Première fois au stade Louis-II, « un rêve d’enfant »

Lors de la seconde journée de championna­t entre l’AS Monaco et le Stade Rennais (1-1), Clément Piednoel a découvert l’antre du stade Louis-II, lui qui est supporter des Rouge et Blanc depuis 25 ans.

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Séparé par plus de 1 000 km de son club de coeur, Clément Piednoel, supporter depuis 25 ans de l’AS Monaco, s’est rendu au stade Louis-II pour la première fois le week-end dernier.

Une attente presque interminab­le pour ce fan des Rouge et Blanc dont la passion pour le club prend racine durant l’enfance avec son frère, supporter d’une autre équipe de Ligue 1. « À l’époque, l’ASM avait une belle équipe. Nous étions les rivaux de Marseille, le club de coeur de mon frère. J’ai choisi Monaco pour entretenir la rivalité avec lui », raconte Clément.

Originaire de Bosguet, un petit village de Normandie, ce père de famille de 33 ans a profité de ses vacances dans le sud de la France pour assister à la rencontre entre Monaco et le Stade Rennais samedi dernier, qui s’est soldée par un match nul (1-1). « J’étais déjà allé les voir dans d’autres stades comme à Lille, Caen, Paris, Rennes et Lens mais pas au Louis-II ».

Une véritable découverte à domicile pour lui, accompagné de son épouse Émeline. Mais sans sa fille âgée de 3 ans et qui au dernier moment a préféré délaisser ses parents pour « aller à la piscine » plutôt que de les suivre en Principaut­é. Chacun ses priorités !

« J’avais des papillons dans le ventre »

Avant de se rendre au stade en milieu d’après-midi, Clément et sa compagne s’étaient accordé une visite dans le quartier de MonacoVill­e. « La perspectiv­e depuis les hauteurs de la ville est vraiment très belle », confie le supporter. Mais pas le temps de s’éterniser. En redescenda­nt du Rocher, le jeune homme prend la direction de la boutique officielle avant de se rendre au stade. Vêtu de son débardeur aux couleurs du club, Clément s’apprête – enfin – à pénétrer dans l’antre monégasque. « C’était un peu un rêve d’enfant. Ça a une certaine importance en tant que supporter d’avoir au moins vu le stade et le centre d’entraîneme­nt [que Clément a visité le matin du match, N.D.L.R.]. J’étais comme un gamin avant de venir. J’avais des papillons dans le ventre. »

Et pour une première expérience, les attentes du Normand ont été comblées. « Niveau ambiance, j’étais collé au Kop de Rennes mais on arrivait quand même à entendre les supporters monégasque­s. Malgré la faible affluence dans le stade, l’ambiance était bonne. Après j’ai été étonné que le stade reste ouvert aussi longtemps après le match. C’était une super expérience. »

Si le résultat final lui a laissé quelques regrets, ce moment restera comme un de ses souvenirs de supporter qu’il gardera en mémoire. Tout comme, dans une autre mesure, « l’épopée de 2004 en Ligue des Champions avec la finale perdue contre Porto qui m’a laissé un goût plus qu’amer ».

Les prochaines rencontres, il les verra depuis sa Normandie qui compte un bon nombre de fans des Rouge et Blanc. « Le club est bien suivi dans la région. Je pense qu’il fait partie des clubs les plus appréciés ici. » En attendant, c’est avec ses amis qu’il soutiendra à distance ses joueurs favoris avant de revenir en présentiel dans quelque temps, comme il se l’est promis.

KÉVIN SANCHEZ

(Photo Florian Escoffier) importants pour ne pas avoir à payer en plus pour me rétablir physiqueme­nt ». La société Var Assistance, elle, reconnaît le surplus financier et s’en explique (lire ci-contre). D’ici au 24 août, on espère que la situation de Joseph va s’améliorer. « Je vais aussi alerter le ministère de la Santé car de tels surcoûts s’appliquent partout en France. D’autres personnes comme moi en sont victimes. Et souffrent dans leur coin ».

FRED DUMAS fdumas@nicematin.fr « Les brancards ordinaires sont limités pour transporte­r des patients qui pèsent jusqu’à

120 kg. Au-delà, il faut du matériel spécialisé. Var Assistance a investi dans ce type de matériel et cela a été intégralem­ent à la charge de l’entreprise. Nous disposons aujourd’hui de brancards homologués pour des personnes pesant 160 kg. Chaque année, nous améliorons ce matériel pour répondre aux attentes du transport de patients à forte corpulence. Mais personne ne nous aide. Il est donc normal que ce coût soit supporté, dans une modeste partie, par les patients eux-mêmes ». Reconnaiss­ant ce surplus de tarificati­on pour le transport médical des personnes à forte corpulence, Var Assistance tient tout de même à préciser : « L’Agence régionale de santé (ARS) accorde normalemen­t des subvention­s pour que les patients concernés n’aient rien à payer en plus. C’est le cas dans les Bouchesdu-Rhône et dans les Alpes-Maritimes. Dans le Var, les patients doivent se débrouille­r tout seuls. Trouvez-vous ça normal ? Nous, non ! »

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Avant sa première au Louis-II, Clément en a profité pour faire un détour par le centre d’entraîneme­nt afin de découvrir les infrastruc­tures du club.

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