Carte Vitale dématérialisée : les Alpes-Maritimes poursuivent le test
Faire usage de sa carte Vitale... à travers l’écran de son smartphone ? Dans le département azuréen, l’expérience sera bientôt étendue à tous les assurés qui le souhaitent... Comme l’a révélé Le Parisien, l’expérimentation, déjà déployée de façon très restreinte auprès de quelques patients et professionnels de santé des Alpes-Maritimes et du Rhône, s’étend à grande échelle et concernera, avant la fin de cette année, huit départements : Bas-Rhin, LoireAtlantique, Saône-et-Loire, Sarthe, Puyde-Dôme, Seine-Maritime, Rhône et Alpes-Maritimes. Seuls les assurés qui font expressément la démarche pourront y accéder, puisque ce nouveau système est basé sur le volontariat. À l’instar de ce qui se fait déjà avec la carte bancaire, puisqu’il est désormais possible de régler ses achats via son téléphone, cette dématérialisation se destine à faciliter et sécuriser l’usage de la petite carte verte.
Pour accéder à sa carte Vitale dématérialisée, l’assuré devra télécharger sur son téléphone l’application « ApCV », puis franchir l’étape de reconnaissance faciale. Pour cela, la personne devra photographier sa carte d’identité et réaliser une courte vidéo centrée sur son visage. Le dispositif ne sera activé qu’après contrôle et vérification des agents du GIE Sesam-Vitale. Un QR code sera communiqué à l’assuré, qui lui permettra d’être identifié par les professionnels de santé et de régler ses consultations en utilisant le paiement sans contact. Toujours dans un souci de simplification des usages, l’application aura également accès à vos informations de remboursement.
La réponse est oui. Cette e-carte est un plus, qui ne se substitue pas à la version classique de la carte Vitale. L’assuré pourra donc toujours y avoir recours.
Sur son site, la Caisse primaire d’assurance maladie des Alpes-Maritimes détaille les avantages d’un tel système. À savoir : « La garantie de toujours pouvoir faire une télétransmission », des feuilles de soins « sécurisées et fiabilisées grâce à l’accès automatique au téléservice Acquisition des droits intégrée (ADRi), qui réduit le risque d’erreurs et de rejets de factures » et « une réduction du risque de contaminations manuportées ».
Si elle est concluante, l’expérimentation devrait être généralisée en France dans le courant de l’année 2023.
Début août, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, le Sénat a voté une enveloppe de 20 millions d’euros pour lancer la mise en place d’une carte Vitale biométrique. Cette volonté divise les professionnels de santé.