Juliette Chesnel-Leroux, élue du groupe écologiste
de Monaco qui sont des ports pour bateaux de luxe. Ce n’est pas utile pour l’emploi d’en faire un quatrième. Quant à cette théorie de création de l’emploi... Il faut être plus intelligent que les politiques des années 1980 pour inventer le monde de demain.
Avec la fin des grands bate aux, ne pensez-vous pas quecelavadanslesensde l’écologie ?
Il n’y a pas de gros bateaux de croisières à Nice. Et je continue d’ailleurs à me battre pour qu’il n’y en ait plus non plus en rade de Villefranche-sur-Mer. Quant aux ferries qui font la liaison Nice-Corse : il faut qu’il nous trouve une solution d’abord avant la transformation et celle-ci n’existe pas pour l’instant. Il faut aussi avoir en tête qu’un ferry transporte l’équivalent de 20 avions Nice-Corse. Donc, non il ne faut pas que les bateaux laissent tourner leurs moteurs au port. Mais, un transport collectif est toujours meilleur qu’un transport de luxe pour quelques-uns seulement.
Vous estimiez également que cette requalification nuira au côté populaire du port.
Nous souhaitons que Nice reste une ville populaire et ne devienne pas qu’une carte postale. Occupons un peu des quartiers qui en ont besoin.
Avez-vous une solution alternative à proposer ?
Je ne possède pas les outils de M. Bettati pour faire les études d’urbanisme qu’il a conduit. Mais quand il prend nos idées, comme un espace d’exposition sur la mer ou la requalification d’un marché de pêcheurs locaux notamment, c’est qu’elles étaient bonnes. Dommage que ce soit poussé vers une caricature luxueuse.