Ils font l’actu
UNE PROCHE DE JEAN-LOUIS MASSON ACCUSÉE DE « RACISME BANALISÉ »… Lourde charge que celle du maire du Pradet contre son ex-première adjointe Valérie Rialland, aujourd’hui élue d’opposition et conseillère départementale LR ! D’autant plus qu’elle est rapportée dans un courrier officiel adressé à Jean-Louis Masson, président de conseil départemental du Var. Hervé Stassinos y dénonce le « dérapage » de Rialland, lors de l’assemblée générale de l’association locale de réinsertion Frat :
« On se croirait dans une république bananière. » « Si je n’ose croire qu’elle faisait référence à la couleur de peau de la personne visée, je ne peux que m’étonner de ce type de sorties de la part d’une personnalité publique », s’offusque l’édile varois, qui demande des excuses. En vain ? Si Valérie Rialland reconnaît
« une blague maladroite qui a fusé » au moment des votes « unanimes », elle évoque également « une expression courante qui se dit partout » .Dansla foulée, elle a d’ailleurs porté plainte pour « dénonciation calomnieuse » auprès du procureur de Toulon, mentionnant au passage d’autres « faits qui ont toutes les caractéristiques du harcèlement ».
...LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU VAR DEMANDE À ÉLEVER LE DÉBAT… Pris à partie, Jean-Louis Masson a livré sa version de l’affaire. «Iln’yariende raciste. Le maire du Pradet se livre à des attaques de caniveau », réplique-t-il. Colistier de Valérie Rialland lors des dernières départementales, il « invite les uns et les autres à prendre de la hauteur » et à faire de « la belle politique qui s’intéresse au fond ». Vraiment ?
…MAIS TOMBE DANS LE PIÈGE ! Entre Jean-Louis Massion et Hervé Stassinos, la tension était déjà montée d’un cran sur le dernier Salon de l’agriculture, sans que ça ne s’ébruite jusqu’ici. Accompagné de Christian Estrosi, le maire du Pradet est apparu quelques secondes sur le stand du Var. Inacceptable pour Jean-Louis Masson !
« Il m’a dit “Casse-toi”, avant de me faire sortir par deux agents de la sécu, relate Stassinos, ex-LR qui a soutenu Emmanuel Macron en . Il ne manquait plus qu’il ajoute “pauvre con”, comme Sarkozy… » « Et alors ? Personne ne l’a invité, se justifie le président du conseil départemental, également président de la fédération LR . On ne s’impose pas comme ça ! »